Critiques Séries : Platane. Saison 1. Episodes 10, 11 et 12. SEASON FINALE

Publié le 30 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Platane // Saison 1. Episodes 10, 11 et 12. La fois où il était à deux doigts de conclure / La fois où il a fait de la garde à vue à Lyon / La fois où il était ruiné.
SEASON FINALE


Voilà donc, on y est, les trois derniers épisodes de la première saison de Platane. On ne sait pas encore si la série reviendra pour une seconde saison (et j'espère que ce sera le cas), mais ces trois derniers épisodes sont vraiment bons. Les scènes comiques sous forme de quiproquos sont vraiment solides et c'est ce que j'aime. Eric Judor, roi du film potache (et d'ailleurs dans le premier épisode cette salve il va critiquer son propre cinéma avec son collègue Ramzy Bedia), se livre dans cette série comme un homme comme tout le monde qui a envie de faire ce dont il rêve. Ici c'est un film complètement barré, "La Môme 2.0 Next Gen". L'idée aussi bien dans la forme que dans le fond est bonne et Platane a donc livré une première salve d'épisodes très bien construit au niveau de l'histoire avec plus ou moins d'humour mais également quelques bons moments qui m'ont bien marqués.
Dans "La fois où il était à deux doigts de conclure", Eric apprend que le nombre de copies de son film sera revu à la baisse, il tente alors le tout pour le tout de le présenter à quelqu'un qui pourrait faire entrer le film dans des festivals. Le quiproquo avec le sélectionneur qui veut jouer avec les petites noisettes d'Eric c'était assez cocasse. Le petit face à face entre Eric et son père sur le "coucher pour réussir" permet également de jouer le même genre de quiproquos funs. Cet épisode était vraiment bien foutu et je comprends après 10 épisodes que la série est vraiment sympathique. Mais cet épisode a également une petite histoire qui se tient. J'adore les périodes avec TF1 et avec Europacorp. On a vraiment une description de la post-production d'un film, où tout va mal tournée sur la fin. Et c'était logique.
Puis dans "La fois où il a fait de la garde à vue à Lyon", Eric apprend que la sortie du film est imminente et avait mal compris la date de sortie (date américaine / date française). Plus l'épisode avance plus les situations sont bonnes. Notamment celle avec le téléphone dans la voiture. En fait, Platane embrasse vraiment tout son côté comique dans les épisodes qu'elle produit depuis la seconde moitié de la saison. On est dans la dernière ligne droite pour la sortie imminente du film, mais également de sa mort après une avant première projo-presse. Cela devait être un chef d'oeuvre adulé, finalement il restera un film dans une boîte, qui aura été vu seulement par quelques critiques. Au final, voilà un épisode solide qui permet de lancer le season finale.
Et enfin, "La fois où il était ruiné", un accident endommage la pellicule de son long métrage et ruine donc la vie de son réalisateur. C'est un épisode plus touchant, moins fun, mais qui réserve malgré tout quelques très bonnes surprises. Platane ce n'est pas que les quiproquos des deux épisodes (et autres) précédents. Ce que j'adore c'est le fait que Eric Judor fait passé son erreur avec la bande de son film pour une erreur du projectionniste. Son but est donc de retrouver du travail, et c'est là que sa nouvelle petite amie va lui obtenir un entretien d'embauche dans une société d'événementiel. Le coup de l'enveloppe kraft pour la copie de son film c'était encore un coup très fun et bien pensé, qui permet de faire plonger le film dans un tout autre sentiment, où l'humour peu présent (sauf avec quelques scènes pimentées) côtoie l'euphorie. Efficace. Mention spéciale à toute la scène en anglais.
Note : 8/10. En bref, un ensemble d'épisode excellent, très bien écrit, drôle et touchant à la fois, oui, Platane est une réussite française. Merci Canal + et Eric Judor.