Commerce Union européenne-Brésil au plus haut

Publié le 30 septembre 2011 par Copeau @Contrepoints

Après avoir augmenté régulièrement entre 2003 et 2008, les exportations de biens de l’Union européenne vers le Brésil ont reculé à €21,6 milliards en 2009, puis se sont redressées pour atteindre un pic de €31,3 milliards en 2010. Après une croissance régulière entre 2002 et 2008, les importations sont passées de €25,7 milliards en 2009 à €32,4 milliards en 2010, mais sont restées en dessous du niveau record de €35,9 milliards observé en 2008.

Au premier semestre 2011, les échanges commerciaux de l’Union avec le Brésil ont continué à augmenter. Les exportations sont passées de €14,8 milliards au premier semestre 2010 à €16,9 milliards au premier semestre 2011, et les importations de €14,9 milliards à €18,5 milliards. Le Brésil a représenté un peu plus de 2% du commerce extérieur total de l’Union au premier semestre 2011 et a été son neuvième plus important partenaire commercial.

Parmi les États membres de l’Union, l’Allemagne (€5,4 milliards, soit 32% des exportations de biens de l’Union) a été de loin le premier pays exportateur vers le Brésil au premier semestre 2011, suivie de l’Italie (€2,3 milliards soit 14%), de la France (€1,9 milliards soit 11%) et de l’Espagne (€1,4 milliards soit 8%). Les Pays-Bas (€4,5 milliards soit 24% des importations de l’UE) ont été le principal importateur, suivis de l’Allemagne (€3,6 milliards soit 19%), de l’Italie (€2,1 milliards soit 11%) ainsi que de l’Espagne et de la France (€1,7 milliard chacun soit 9%).

Au cours du premier semestre 2011, environ 90% des exportations de l’Union vers le Brésil ont été des articles manufacturés, tandis que les produits de base ont représenté un peu plus d’un tiers des importations et les produits alimentaires un peu moins d’un tiers. Au niveau détaillé, les principales exportations de l’Union vers le Brésil ont été des véhicules automobiles et pièces détachées, des médicaments ainsi que des avions et pièces détachées, tandis que les principales importations ont concerné le minerai de fer, le café, les tourteaux, les fèves de soja, la pâte à papier et le pétrole brut.