"If You Ever Want a French Lesson" (Ringer - 1.03)

Publié le 30 septembre 2011 par Shoone

Ringer: 1.03 If You Ever Want a French Lesson



Je suis rassuré de constater que Bridget a plus de ressources qu'on ne pouvait le penser. Elle n'a pas nécessairement à recevoir les conseils de son parain transparent par téléphone pour savoir comment agir. Bon il l'aide un peu au début, mais par la suite elle se débrouille par elle-même. Elle entame enfin des investigations sur les mystères entourant la disparition de Siobhan à partir de suspicions sur le mari, Andrew. Finalement, la piste ne mène nulle part. Cela aurait été trop simple en même temps. Mais elle reste un bon moyen d'introduire de nouveaux éléments sur la nature de la relation de Siobhan avec Andrew avant sa disparition. Rien de bien nouveau toutefois, on avait compris que leur rapports étaient tendus. Reste le fait que Siobhan était apparemment effrayé par son mari. Andrew demeure donc un protagoniste de l'affaire à surveiller même si Bridget finit par écarter son implication. Les doutes du personnage ont d'autre part été l'occasion de poursuivre le rapprochement avec Andrew. Je dois d'ailleurs reconnaître que leur réconciliation a donné lieu à une scène plutôt touchante avec une bonne alchimie entre Ioan Gruffudd et Sarah Michelle Gellar.
Les menaces pesant sur Bridget se font pendant ce temps plus grandes. D'une part, l'homme ayant dissimulé son cadavre encombrant intervient enfin et pas vraiment en sa faveur. Une arrivée qui permet de faire un peu monter la pression en apportant un poil d'action et qui donne enfin une utilité au FBI, poussant Bridget à interagir avec pour s'en servir comme bouclier. Autre preuve d'ailleurs qu'elle n'est pas totalement demeurée. D'autre part, on a le criminel aux airs de Yakari qui passe à l'action en s'en prenant au parrain de Bridget. Ce dernier trouve ainsi également trouve son utilité dans la trame du coup.
Faute de lien avec l'intrigue principale, le contentieux entre Gemma et Henry reste sinon tristement soporifique et même impliquer Andrew et sa compagnie pour une histoire de désaccord sur investissement n'y change rien. Ça permet à la limite juste d'éviter de donner une impression d'éparpillement. L'intérêt porté par la collaboratrice à Gemma donne cependant un peu plus de poids au personnage. Elle n'est pas seulement l'amie de Siobhan, elle est aussi la fille d'un actionnaire important de la banque d'Andrew. Maintenant je ne vois pas dans quelle mesure cela a son importance dans les mystères entourant Siobhan mais au moins cela lui donne un autre rôle que celui de l'amie confidente vite limité.

Enfin, les tribulations parisiennes de Siobhan étaient cette semaine un tantinet plus intéressantes. Déjà rien qu'à l'image, c'est un peu plus classe de la mettre en scène dans un bar chic ou un hôtel haut de gamme qu'une banque miteuse en carton pâte. Niveau scénario, on pouvait être sceptique à la voir jeter son dévolu sur le premier étranger venu mais quand il s'avère être un employé de firme de son mari, son initiative devient tout de suite plus intrigante. C'est la confirmation par ailleurs qu'elle poursuit un certain plan à Paris et qu'on ne perd pas notre temps à regarder des vacances improvisées. Dans le même temps, Siobhan découvre aussi sa grossesse dont apparemment elle n'était pas au courant jusque là. Sa surprise vient un peu nuancer le personnage, en faisant enfin autre chose qu'une nemesis caricaturale. Et puis pour le coup, ça a permis à Gellar d'être un peu plus convaincante dans le rôle puisque maîtrisant vraisemblablement mieux le registre de l'émotion.


En conclusion, davantage de connexions se font entre les personnages et ceux-ci ne restent pas dans des situations figées. Résultat, on a un ensemble homogène et dynamique devant lequel on a quasiment pas le temps de s'ennuyer. Il y a quelques redites gênantes et si on pouvait supprimer tous ces flashbacks inutiles, ce serait pas mal, mais dans l'ensemble, le bilan est positif.