Ses yeux froids où l'émail sertit le bleu de Prusse Ont l'éclat insolent et dur du diamant. Pour la splendeur du sein, pour le rayonnement De la peau, nulle reine ou courtisane, fût-ce
Cléopâtre la lynce ou la chatte Ninon, N'égale sa beauté patricienne, non ! Vois, ô bon Buridan : " C'est une grande dame ! "
Il faut - pas de milieu ! - l'adorer à genoux, Plat, n'ayant d'astre aux cieux que ses lourds cheveux roux Ou bien lui cravacher la face, à cette femme !
Poèmes saturniens, Caprices, IV, de Paul Verlaine
Tableau de Angelo Bronzino: Lucrezia Panciatichi