Julissa, cette chère Dominicaine

Publié le 05 octobre 2011 par Dateurenserie

*** Petite péripéties dans le cadre de mon récent voyage à Punta Cana ***

Accoudé au bar en attendant ma tequila, une jolie Dominicaine s’approche derrière moi, sans tabou, ni gène. Cheveux brun, poitrine opulente, elle sent magnifiquement bon. C’est moi qu’elle veut et personne d’autre, ça c’est sur! Comme je suis franchement saoul à cause des 4 ou 5 mamajuanas que je me suis enfilés derrière la cravate, je lui sors mon gros jeu. En espagnol. Ça ressemblait à quelque chose comme ça :
- Holà! Como estas!
- Muy bien y tu?
- Ah… i too, i too… euh…

Silence gênant. J’avais dit pas mal tout le vocabulaire que je connaissais en espagnol exclusion faite de « cerveza » et de « vino tinto » qui eux, ne forme pas une phrase complète lorsque mis bout à bout.

- Tu parles français? me dit-elle voyant mon incapacité à poursuivre la conversation dans sa langue.
- Ah ben sur que je parle français!

S’en suit une discussion plus ou moins floue dans laquelle elle utilise beaucoup ses mains pour caresser mes épaules ou mon torse. Je suis saoul et vulnérable.

- Dis, tu aurais envie d’aller ailleurs? Je pourrais te faire un beau massage tu sais, rajoute-t-elle à 2 ou 3 pouces de mes lèvres.
- Oui beaucoup mais je ne peux pas, j’ai une semi… blonde juste là-bas sur la piste de danse, tout en désignant N. qui se déhanche sur des rythmes latins. Mais ce n’est pas l’envie qui manque, tu sais?
- En plus je le fais juste pour 100$ ce n’est pas beaucoup!! Ou si tu veux je te fais un liki-liki pour 50$!!
- Et… c’est quoi dit moi un liki-liki?

Elle ne répondit rien mais mima plutôt ce dont il s’agissait en faisant des va-et-vient avec son poing près de sa bouche le tout parfaitement synchronisé avec sa langue poussant dans sa joue. Une pipe quoi! J’avais affaire à une prostituée dominicaine. Et comble de malheur je n’avais que 5 dollars sur moi! Bon, je n’aurais jamais offert ce montant pour une pipe mais je pouvais peut-être négocier comme avec ces vendeurs de babioles harcelants sur la plage.

- Et pour 5 dollars ma chère Julissa, que m’offre tu?
- 5 dollars ce n’est rien pour moi! J’ai des enfants à faire vivre tu sais! Mais je peux t’embrasser gratuitement!

Au loin, je voyais N. qui me lançait des regards tout en dansant. À coté je voyais les lèvres de Julissa qui n’attendaient que j’y pose les miennes.

- Je te remercie de l’offre mais je vais y aller. J’ai quelqu’un.
- Je suis désolé d’avoir été insistante! Mais as-tu 5$ pour un taxi pour rentrer chez moi?
- J’irais te le porter tout à l’heure!

Évidemment, je ne lui ai jamais payé son lift.

*****

Ouais, ça c’est la fois où une fille magnifique m’a demandé de l’embrasser alors que j’étais saoul et que j’ai quand même dit non. Applaudissez-moi. J’attends.

D.