Bon, comment dire cela gentiment ? Ce roman cucul la praline au possible enfonce des portes déjà ouvertes des centaines de fois. Tous les clichés s’empilent avec une confondante naïveté : la petite est moche, mal dans sa peau, confrontée au décès d’un proche, en conflit ouvert avec sa mère, sans aucun ami et incomprise par ses enseignants. Rajoutez un oncle juif cupide et sans cœur et le tableau sera complet. Et encore, je ne vous parle pas de la conclusion, par trop idyllique. Un point positif tout de même, l’écriture est fluide et plutôt agréable, même si les mots de l’enfant ressemble trop souvent à des mots d’auteur.
Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas trouvé grand-chose à sauver de cette guimauve bien fade. A peine 150 pages, aussi vite lues qu’oubliées. Candidat suivant !
La petite de Michèle Halberstadt, Albin Michel, 2011. 148 pages. 12,90 euros.