Critiques Séries : Blue Bloods. Saison 2. Episode 3. Critical Condition

Publié le 09 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Blue Bloods // Saison 2. Episode 3. Critical Condition.


J'aime bien ce que tente toujours de faire Blue Bloods avec des sujets comme celui ci. En effet, cette semaine c'est à un braquage de banque qu'on a le droit, qui va tourner en prise d'otages où Frank va réalisé que c'est un ancien flic et ami à lui qui est à l'origine du crime. Jusque là on a du drama policier classique, avec diverses éléments mis en place qui donne toute l'efficacité du scénario. Blue Bloods est une série policière à la fois comme les autres mais avec une originalité propre à elle, celle de prendre au grippe le téléspectateur dans son histoire familiale et donc de rapprocher les personnages aux téléspectateurs (peu importe si l'on partage leurs opinions souvent radicales, ou non). On découvre plus tard que c'est à cause de la maladie de sa fille que ce policier a fait un braquage, dans un geste désespéré. On donne encore de l'importance à la police, et au fait que pour le travail qu'ils font, ils sont pas forcément très bien payés. Je dirais que la critique du monde policier qui est faite est assez correcte, surtout que la morale apportée par la femme de Danny était tout aussi touchante que bonne.
Parfois quand je regarde la série, je me dis que finalement, c'est qu'un épisode de plus, d'une série policière de plus, et puis je vois l'unité de la famille Reagan qui me surprendra toujours. La fin de l'épisode était absolument géniale. Je pense que l'on ne peut pas le dire autrement. La touchante scène entre Danny et sa femme qui brasse la salade, car elle a peur que en voulant jouer trop de fois au héros, que Danny se brûle les ailes. Il faut dire que le personnage n'y va pas de mains mortes non plus, et que le ridicule ne tue pas forcément. J'aurais tant aimé qu'on soit plus humble, mais l'arrivée de Danny dans la banque, en plan ralenti, c'était tout ce qu'il y a de plus cliché. A mes yeux l'épisode perd de nombreux points de ce côté là. La fin est trop facile, il n'y a pas de victime réelle (un flic qui se bat pour le bien de sa fille ne peut pas faire de mal à quelqu'un d'autre). On est donc dans une série en plein paradoxe, qui tente à la fois de montrer le bien et le mal, sans trop se donner le fouet et y aller rapidement.
La seconde partie de l'épisode se concentre sur Jamie et sa nouvelle partenaire incarnée par Monica Raymund que l'on avait pu voir pendant trois saisons dans Lie to Me (qui me manque un peu parfois, malgré le gros raté de la saison dernière). Le duo fonctionne à merveille, et on voit clairement qu'ils sont tous les deux là pour se rentrer dans le lard. Sinon, je ne vois pas l'intérêt de mettre une si belle femme à côté de Jamie. Ils vont bien ensemble, et même si leurs scènes sont déjà vu et répétitive durant tout l'épisode (où ils tentent de prendre sur le faite un voleur de sac à main dans un parc), l'ensemble est égayé par la sympathie des deux personnages. Au final, ce nouvel épisode était plutôt pas mal à suivre, on ne s'ennui pas et c'est bien le principal. Même si la série aurait pu être plus instante sur certains éléments, finalement cela passe plutôt bien et j'ai envie de dire : allons y pour le prochain épisode. Mes seuls regrets c'est que l'on ne fasse pas suite à l'épisode précédent au sujet de Danny, et que tout l'épisode en lui même soit prévisible de bout en bout.
Note : 6/10. En bref, une affaire classique menée de façon prévisible, survivant grâce aux bons personnages.