5 enseignements pour un 1er tour au primaire

Publié le 10 octobre 2011 par Marius

   Démocratie

Ce mot revient en boucle et fait consensus... jusqu’à Marine Le PEN. Félicitations aux dévoués à la cause sociale qui se sont mobilisés autour de cet évènement. Sans eux la mécanique des partielles ne pouvait fonctionner. En complément, on ne peut oublier qu’en arrière plan a été mis en place une organisation exceptionnelle afin d’éviter les arrangements en coulisse.

·   National

Les grands stratèges des deux leaders ne l’ont pas vu venir. Arnaud MONTEBOURG est donc l’homme qui tient le rôle central du second tour. Le discours d’opposant à la politique de N. SARKOZY ne peut satisfaire un électorat en attente d’idées. L’agression économique place le débat à l’échelle des continents et les propositions franco-françaises développées jusqu’à ce jour par les deux leaders pour flatter tel ou tel segment d'électeurs ne sont  qu’emplâtres sur jambes de bois.

·   Cassoulet’land

Faut-il revenir sur ses petits barons locaux satisfaits de leurs statuts de cumulards et sur lequel repose un appareil grippé ? Le malaise est visible pour tous les sympathisants avertis et c’est traduit en Haute Garonne par des résultats particulièrement faibles pour la « ligne officielle » de Martine AUBRY. Avec seulement 29% de votants, les Pierre COHEN, Martin MALVY et leurs dévoués ont avalés leurs chapeaux. L’esprit de JAURES est bien loin ; il est grand temps que les militants régionaux se réveillent et refusent le jeu malsain des cooptations locales (1).

·   Arbitrage

Les électeurs qui ont votés Arnaud MONTEBOURG ne cèderont pas sur deux éléments fondamentaux ; la protection du marché économique européen et le cumul des mandats. Nous sommes libres de nos voix et seront nombreux à porter un intérêt à celui ou à celle qui saura s’engager sur un plan de rénovation précis  sur ces deux  éléments. Il ne reste que 6 jours pour cela. En cas d’absence sur ces sujets j’annonce, dès à présent, qu’il manquera une partie non négligeable des électeurs du premier tour.

·   Présidentielle

L’affrontement avec le candidat de l’UMP ne sera pas une partie de plaisir et le consensus autour d’un plan de route volontaire, innovant mais social est loin d’être atteint. Les Français portent généralement un regard attentif aux personnalités de l’extrême. J.L. MELENCHON et M. Le PEN ont une capacité de nuisance suffisant pour bouleverser le schéma simpliste exposé jusqu’à ce jour. Souhaitons que les deux leaders en tiennent compte ; sans cela attendons-nous a une nouvelle déconvenue.

(1) Nous voyons apparaître à l'intérieur des baronnies socialistes des clans familiaux limite consanguinités