Critiques Séries : Desperate Housewives. Saison 8. Episode 3.

Publié le 10 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Desperate Housewives // Saison 8. Episode 3. Watch While I Revise the World.


Dire qu'il aura fallu attendre la dernière année de la série pour révéler tout le pouvoir à la fois comique et dramatique de la série ? Non, j'exagère pas. Bon, peut être que je peux tout pardonner cette année aux Desperate Housewives, mais à dire vrai, je leur ai toujours tout pardonné. C'était donc très simple : j'allais adorer la nouvelle saison. Et ça ne trompe pas, je l'adore. C'est surtout grâce aux personnages, mais aussi grâce à la trame de fond qui se découd petit à petit, de façon à donner quelque chose d'à la fois magique et mystifiant. Miam ! J'ai faim. La première scène de l'épisode est terriblement ridicule. Le jeu poussif de Richard Antonio Chavara et Teri Hatcher - qui sont presque entrain de pouffer de rire de leur prestation, dans un Wysteria Lane en pleine nuit - donne une vraie ambiance et le ton même de l'épisode : on sait que l'on va rigoler. Mais pas que, car la scène était aussi très importante pour apporter tout le drama de la fin de l'épisode où Carlos et Susan se décident a avouer à Mike ce qui s'est passé lors des "progressive diner".
Alors, que peut-il découler de cette intrigue, je n'en sais rien, mais ce qui est sûr c'est que Mike ne veut pas aller en prison une nouvelle fois. Bref, à voir dans le prochain épisode qui j'espère sera la suite parfaite de celui ci. L'idée de faire un duo Carlos et Susan était tout de même bizarre puisque depuis le début de la saison on fait tout pour les séparer (déjà avec Juanita et M.J il y avait des tensions derrière, mais pas que pour ça). Cependant, le scénario de la saison est malin et est arrivé à rapprocher les deux personnages sans que même on s'en aperçoive dans les deux premiers épisodes, avant de nous lancer cette histoire au visage, tel Marc Cherry l'a giclée dans son cerveau. Je l'imagine déjà avoir un orgasme au moment où il a écrit la scène dans le van, aux répliques savoureusement bonnes et ridicules à la fois. Ils jouent au soap à mort, et Desperate Housewives n'a jamais été aussi bonne qu'auparavant. L'épisode ne s'arrête pas à l'alliance de ces deux personnages puisque Bree craint toujours que Chuck Vance soit derrière le chantage qu'on lui fait. Sauf que ce n'est pas le cas, et il fallait s'en douter.
On va découvrir petit à petit une histoire drôle qui va se terminer dans un mélodrame qui pourrait sûrement relancer Bree dans son côté maniaque (et ça, j'adorerais comme c'est pas permis, car la Bree débridée, c'est comme le faire à scooter, ça n'a jamais rien de bon). Les scènes avec Gaby sont cocasses et je retiens le moment où cette dernière se fait passée pour la parfaite pickpocket (d'ailleurs je veux pas dire mais la scène dans le restaurant, c'est limite personne la voit quoi). Et justement, le tout mène à une scène ahurissante dans un restaurant. C'était beau, magique, magnifique, grandiloquent. Non, je n'abuse pas de qualificatif, cette scène était peut être exagérée mais réglée comme du papier à musique et parfaite en le sein même de cet épisode. Et maintenant, on va s'attendre à ce que Chuck suive les moindres mouvements de Bree, comme il était devenu obsessionnel avec son ex femme. Pendant ce temps, Renee devient enfin un intérêt comique de la série. Elle devient la nouvelle Eddie Britt (il était temps).
Alors que l'an dernier c'était la parfaite mamie qui met des foulards (même si ici elle s'est fait un haut avec le rideau de douche), cette année elle va sortir à la fois des répliques brûlantes, mais aussi des histoires au potentiel intéressant. Cette fois c'est Lee, qui propose à Renee de prendre sa fille pour aller faire du shopping pour acheter un soutien-gorge car il a peur des seins de femme (je sais pas ce que les seins de sa mère lui ont fait quand il était tout bébé, mais ils servaient sûrement du lait caillé). Les situations entre Renee et Lee sont hilarantes et j'ai vraiment ri. Pour une fois que Desperate Housewives ne force même pas le rire car la situation en elle même était bonne à croquer dès le départ… Je dis bravo. C'était sans compter l'excellente petite phrase de Lee "Look, Ricky Martin… eating a banana". Un fou rire qui prendra fin à l'issue de l'épisode. Reste alors Lynette, qui retrouve sa soeur. Je m'attendais à que du mal de cette histoire mais au final, les situations étaient là aussi bonne. Je n'avais pas envie d'étriper Lynette, c'est dire… Car autant j'adore Felicity Huffman, elle est excellente dans son rôle mais qu'est ce que son personnage peut être casse-pied.
Ah, à noter la disparition de Doug Savant… pour le meilleur de l'épisode là encore. On va donc créer une relation comique/cynique/dramatique autour des deux soeurs, dont l'une qui a trouvée l'amour et l'autre l'a perdue. On inverse donc les rôles pour une fois. Au final, ce nouvel épisode recèle de bons moments, et Desperate Housewives ne s'est jamais aussi bien portée que depuis ce début de saison… Je crois que je pourrais presque dire que malgré les quelques défauts, je n'ai pas autant pris mon pied que depuis la première saison (car, qu'on se le dire, la saison dernière je l'ai pas adoré tant que ça non plus… j'avais presque préféré certaines intrigues de la saison 6… c'est vous dire). Bref, hâte de connaître la suite car je sens que tout ce qui se met en place n'aura que du bon pour la suite de l'aventure…
Note : 8/10. En bref, un épisode à la fois drôle, dramatique et bon. Desperate Housewives est bien de retour.

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