Sevrer en douceur (suite… et fin…)

Publié le 10 octobre 2011 par Caramelyne

C’est en me lavant les mains ce matin-là que je me suis faite cette réflexion : depuis combien de temps Poulete n’a-t-elle pas tété ?

Depuis quelques semaines seule restait la tétée nocturne. Le jour, il y a bien trop de choses à faire ou à explorer et Poulette aime manger avec nous à table avec sa petite cuillère (enfin ses petits doigts plutôt).
Seulement ces dernières nuits elle ne s’est pas réveillée… elle n’a donc pas tété depuis une petite semaine et n’a pas l’air d’en éprouver le besoin ni l’envie.

Je crois bien que c’est la fin…la fin d’un bel allaitement de 14 mois, à peu de choses près, j’aurais bien du mal à définir une date précise car cela s’est fait tout en douceur, très lentement si bien que j’ai du mal à me souvenir quand a lieu la dernière tétée. Au lieu de ça je revois une multitude de tétées magiques…

Je garderai un merveilleux souvenir de cet allaitement sans aucun doute. Je suis fière de moi, 14 mois pour un premier bébé, prématuré de surcroît, c’est au-delà de ce que j’aurais pu imaginer pendant ma grossesse ni même à sa naissance ou encore à ses 6 mois !
Je suis également très fière de ma Poulette, les débuts n’ont pas été faciles mais une fois qu’elle avait goûté au bon lait de maman, elle était accro !

Bien évidemment il y a eu des hauts et des bas, mon problème majeur étant, je le soupçonne, une petite capacité de stockage qui impliquait des tétées fréquentes et une lactation automatique qui n’est jamais venue alors que cela m’aurait sans doute facilité la vie.
A partir du moment où ces inconvénients ont commencé à prendre une place de plus en plus importante j’ai souhaité agir, je ne voulais pas continuer à tout prix sans en avoir pleinement envie. Cela devait rester avant tout un plaisir…
J’ai donc réfléchi à un plan de sevrage tout en espérant bien que cela n’impliquerait pas un arrêt total et rapide. Le mot sevrage n’est pas forcément le mot le plus adéquat, j’ai plutôt réfléchi à des modifications de notre allaitement. En arrêtant de tirer mon lait au travail, j’ai retrouvé une certaine liberté (sans toutefois m’être jamais sentie prisonnière auparavant) et l’allaitement a connu un second souffle. Les tétées ont ensuite évoluées doucement des tétées nutritives aux tétées plaisir jusqu’à s’espacer de plus en plus au fur et à mesure que Poulette découvrait de nouveaux plaisir : le quatre-pattes, les petites voitures, le fromage (Poulette est fromagivore), etc…

J’ai eu ce que je considère comme un allaitement quasi idéal, je re-signe sans hésiter pour le prochain mais sans pour autant m’imposer une quelconque limite, je crois bien que c’est ça la clé d’un allaitement réussi, ne rien s’imposer, ne pas comparer mais s’écouter, écouter son rythme et celui du bébé et voir où cela nous mène.


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