Comme parent d'une fratrie, on tente par tous les moyens d'être justes, égalitaires, pas plus autoritaires avec nos enfants. On s'assure de ne pas accorder plus d'attention à l'un qu'à l'autre, de faire autant de câlins à tous, d'avoir des moments privilégiés avec chacun d'eux. Plus facile à dire qu'à faire mais c'est l'objectif au quotidien.
Et, même si on vise l'égalité, il semblerait qu'on ait bel et
Quel enfant sauveriez-vous en premier d'un incendie? À quel enfant pardonnez-vous plus facilement ses gaffes? Des questions auxquelles on ne veut pas avoir à répondre car elles nous mettent mal à l'aise.
Mais je crois qu'il est possible (et même normal) d'avoir plus d'affinités avec un enfant qu'un autre. Il suffit de l'admettre. Ainsi, je m'accorde le droit de privilégier une activité avec l'un de mes enfants si cela nous apporte plus de plaisir en duo qu'en famille. Exemple: je magasine les vêtements avec Momo mais je fais l'épicerie avec Lolo. Lili aime faire des séances interminables de câlins, les autres se tannent plus vite. Est-ce du favoritisme? J'appellerais plutôt cela de l'adaptation. Je m'adapte à la personnalité et aux intérêts de mes enfants. J'en privilégie un pour cela et un autre pour autre chose mais de là à avoir délibérément un préféré (et l'afficher!), il y a un pas que je ne pourrais jamais franchir par souci d'équité. Et, au final, l'attention et l'amour que je leur porte sont (ou me semblent, du moins!) identiques.
J'aime mieux être une mère dans la moyenne pour chacun d'entre eux qu'être une mère exceptionnelle pour un seul et nulle pour les deux autres.
Et vous, entre favoritisme et équité, comment vous débrouillez-vous?