Mercury HG

Publié le 14 octobre 2011 par Gameinvaders

Les jeux de puzzle ont fait baver plus d’un joueur depuis bien des années. En effet nous en avons vu toutes formes : du Tetris au Zuma, ou même du papier à la manette, nous avons pu nous satisfaire les neurones à plusieurs reprises avec le plaisir du puzzle. C’est en 2005 qu’Archer MacLean conçoit Archer MacLean’s Mercury, un puzzle qui se voit développé par Awesome Studios, puis édité par Ignition Entertainment sur PlayStation Portable. Il nous ressort son petit labyrinthe de bois dans lequel il s’acharnait à faire voyager la petite bille en penchant le plateau, mais cette fois-ci, en numérique interactif : le jeu vidéo. L’année d’après, il sortit un deuxième opus du nom de Mercury Meltdown, mais c’est en 2011 que l’on voit la contagion de ce puzzle dans une toute nouvelle version cette fois-ci disponible sur PS3 et Xbox 360 : Mercury HG.

La bille dans son environnement

Vous vous demandez ce qu’est Mercury HG? Eh bien dans un premier temps, nous dirons un Puzzle. En se penchant dessus, nous pouvons même dire que l’univers de ce jeu est basé sur le monde de la science et plus particulièrement de la chimie. En effet, Mercury fait bien référence au mercure, vous l’aviez deviné (j’espère). HG est tout simplement son symbole scientifique (amis chimistes, je ne vous apprends rien!). Pour plus de clarté, Mercury HG est un jeu dans lequel on doit balader une – plus ou moins grosse – bille de mercure. Cette bille est placée sur un plateau instable que nous contrôlons machiavéliquement… Ça n’est que plus tard que l’on comprend qu’il faut faire un minimum attention, car l’avancée du jeu se fait en partie grâce à l’attention que l’on porte à préserver au mieux la bille en entier.

Du puzzle rotatif

Le joueur doit contrôler le plateau de jeu, nous sommes donc d’accord. Celui-ci est fort peu régulier pour la plupart des niveaux et contient ou non, des murs. Il y a trois variantes de challenges dans Mercury HG : la limite de temps (que l’on peut dépasser, mais qui débloque un bonus lorsqu’on la respecte), la composition en pourcentage de ce qu’il reste de Mercure et le nombre de bonus récupérés. Bien évidemment, ces variables seront validées uniquement quand le joueur aura atteint la fin du niveau! Ensuite, en fonction de ces trois caractéristiques, un score lui est octroyé et il peut ensuite partager en ligne pour le comparer à la communauté. La découverte de Mercury HG peut donc varier en fonction des joueurs… Certains seront plus attirés par l’envie d’aller le plus vite possible, d’autres l’envie de voir la bille à 100% à la fin du niveau, tout comme d’autres auront l’obsession de récolter TOUS les objets bonus du jeu. Une certaine frustration peut être apportée à ceux qui veulent faire le plus parfait possible – comme moi – et donc vouloir prendre en compte les trois critères de score… c’est là que la compétition commence : réussir à finir tous les niveaux en récoltant tous les bonus grâce à votre bille à 100% tout en finissant le niveau dans le temps imparti… Bonne chance!

Les lumières typées discothèque!

Tout ceci peut paraître barbare! Mais ne vous y fiez pas, ça n’est pas un jeu puzzle ordinaire dans lequel on s’ennuie au bout de trois niveaux. Mercury HG comprend bien d’autres choses intéressantes! Parlons de l’ambiance musicale. Oui, Mercury HG est un jeu comprenant une bande son, bien heureusement. En effet dans Mercury HG, vous avez une playlist de base fournie avec le jeu qui défile par défaut. Mais si ces musiques ne vous plaisent pas ou que vous voulez personnaliser votre temps de jeu, rassurez vous vous pouvez! Dans les options de Mercury HG vous pouvez programmer directement les listes de musiques qui défilent en allant chercher dans vos propres dossiers et ainsi transformer votre partie en un pur plaisir visuel mais également sonore! En plus de cela, le décor “danse” en fonction de la musique : certains décors ne sont pas préformés, vous ne les voyez apparaître qu’en avançant, et ceci se fait également au rythme de la musique. Le sol bénéficie du même traitement dans certains niveaux, vous pouvez retrouvez un air d’Audiosurf. Pour quelques niveaux, le sol ne bouge pas mais les lumières si, et elles aussi au rythme de la musique. Vous retrouvez donc toujours le rythme dans le décor. Le décor de fond et même notre petite bille se déhanchent dans tous les sens, si ce n’est pas trop fort ça!

Mode shtroumpf - bleu attitude

Pour innover du petit labyrinthe de bois qu’on a tous connu un jour – même les plus jeunes -, le concepteur de Mercury HG nous a inséré de nouveaux systèmes de puzzle afin de varier les plaisirs. Le système notamment de couleurs est très présent. Pour prendre certains passages, le joueur est obligé de faire passer la bille sous un “changeur de couleur” (comme je l’appellerai) afin que la bille prenne la teinte du passage qu’elle doit emprunter et puisse le passer. En plus de ces couleurs, qui sont primaires (vert, rouge, bleu), nous pouvons, et devons, faire des mélanges de couleurs par moment. Bien que je n’ai pas compris toute la logique de tous les mélanges, mélangez du vert et du bleu pour avoir un vert bleuté ou encore mélangez du rouge et du vert pour avoir…du jaune… Ces mélanges sont issus de la science des couleurs de spectres, d’après une recherche faite en annexe à ce test… Bref, passons!

"It's a small world"

Nous avons bien sur d’autres éléments de gameplay. En effet, des éléments, comme dit juste avant, « changeurs de couleur » qui changent la couleur de la bille, comme vous l’avez compris, mais aussi des éléments néfastes ! Vous y trouverez des vilains éléments attirants, qui vont perturber votre avancée en vous faisant dangereusement dériver vers eux lorsque vous passez trop près. Du même principe inverse, vous aurez des éléments repoussant, qui vous enverront valser loin d’eux si vous avez le malheur de venir trop près. Ces deux éléments compliquent le gameplay et apportent un meilleur intérêt à porter au jeu. Let’s danse!

Ce jeu peut donc être désigné autant pour des casuals que pour des hardcore gamers. On peut tous y trouver un intérêt dedans : du temps de détente ou la volonté du meilleur scoring. Les challenges sont multiples, ceci en fait un jeu assez riche surtout pour un casual. Il peut tout de même se révéler lassant pour les personnes n’étant pas accroc à ce type de jeu d’équilibriste (moi par exemple), et la frustration due à la limite de temps peut en décourager plus d’un. Mais en tant que passe-temps, il trouvera bien sa place dans ma liste de jeu.  Il en faut pour tous les gouts, et Mercury HG est un jeu qu’il faut au moins tester et sur lequel certains “geekeront” plus que d’autre.

Score:

 

Les jeux de puzzle font baver plus d’un joueur depuis bien des années. En effet nous en avons vu toutes formes : du Tétris au Zuma, ou même du papier à la manette, nous avons pu nous satisfaire les neuronnes à plusieurs reprises avec le plaisir du puzzle. C’est en 2005 qu’Archer MacLean conçoit Archer MacLean’s Mercury, un puzzle qui se voit développé par Awesome Studios, puis édité par Ignition Entertainment sur PlayStation Portable. Il nous ressort son petit labyrinthe de bois dans lequel il s’acharnait à faire voyager la petite bille en penchant le plateau, mais cette fois-ci, en numérique interactif : le jeu vidéo. L’année d’après, il sortit un deuxième opus du nom de Mercury Meltdown, mais c’est en 2011 que l’on voit la contagion de ce puzzle dans une toute nouvelle version cette fois-ci disponible sur PS3 et Xbox360 : Mercury HG.

Vous vous demandez ce qu’est Mercury HG? Eh bien dans un premier temps, nous dirons un Puzzle. En se penchant dessus, nous pouvons même dire que l’univers de ce jeu est basé sur le monde de la science et plus particulièrement de la chimie. En effet, Mercury fait bien référence au mercure, vous l’aviez deviné (j’espère). HG est tout simplement son symbole scientifique (amis chimistes, je ne vous apprends rien!). Pour plus de clarté, Mercury HG est un jeu dans lequel on doit balader une – plus ou moins grosse – bille de mercure. Cette bille est placée sur un plateau instable que nous contrôlons machiavéliquement… Ca n’est que plus tard que l’on comprend qu’il faut faire un minimum attention, car l’avancée du jeu se fait en partie grâce à l’attention que l’on porte à préserver au mieux la bille en entier.

Le joueur doit contrôler le plateau de jeu, nous sommes donc d’accord. Celui-ci qui est fort peu régulier pour la plupart des niveaux et qui, contient ou non, des murs. Il aura trois variantes de challenges dans Mercury HG : la limite de temps (que l’on peut dépasser, mais qui débloque un bonus lorsqu’on la respecte), la composition en pourcentage de ce qu’il reste de Mercure et le nombre de bonus récupérés. Bien évidemment, ces variables seront validées uniquement quand le joueur aura atteint la fin du niveau! Ensuite, en fonction de ces trois caractéristiques, un score lui est octroyé qu’il peut ensuite partager en ligne pour le comparer à la communauté. La découverte de Mercury HG peut donc varier en fonction des joueurs… Certains seront plus attirés par l’envie d’aller le plus vite possible, d’autre l’envie de voir la bille à 100% à la fin du niveau, tout comme d’autres auront l’obsession de récolter TOUS les objets bonus du jeu. Une certaine frustration peut être apportée à ceux qui veulent faire le plus parfait possible – comme moi – et donc vouloir prendre en compte les trois critères de score… c’est là que la compétition commence : réussir à finir tous les niveaux en récoltant tous les bonus grâce à votre bille à 100% tout en finissant le niveau dans le temps imparti… Bonne chance!

Tout ceci peut paraitre barbare! Mais ne vous y fiez pas, ça n’est pas un jeu puzzle ordinaire dans lequel on s’ennui au bout de trois niveaux. Mercury HG comprend bien d’autres choses intéressantes! Parlons de l’ambiance musicale. Oui, Mercury HG est un jeu comprenant une bande son, bien heureusement. En effet dans Mercury HG, vous avez une playlist de base fournie avec le jeu qui défile par défaut. Mais si ces musiques ne vous plaisent pas ou que vous voulez personnaliser votre temps de jeu, rassurez vous vous pouvez! Dans les options de Mercury HG vous pouvez programmer directement les listes de musiques qui défilent en allant chercher dans vos propres dossiers et ainsi transformer votre partie en un pur plaisir visuel mais également sonore! En plus de cela, le décor “danse” en fonction de la musique : certains décors ne sont pas préformés, vous ne les voyez apparaitre qu’en avançant, et ceci se fait également au rythme de la musique. Le sol bouge également au rythme de la musique dans certains niveaux, vous pouvez retrouvez un air d’Audiosurf. Dans ceux où le sol ne bougent pas, les lumières si, et elles aussi au rythme de la musique. Vous retrouvez donc toujours le rythme dans le décor. Le décor de fond et même notre petite bille se déhanchent dans tous les sens, si ce n’est pas trop fort ça!

Pour innover du petit labyrinthe de bois qu’on a tous connu un jour – même les plus jeunes -, le concepteur de Mercury HG nous a incéré de nouveaux systèmes de puzzle afin de varier les plaisirs. Le système notamment de couleurs est très présent. Pour prendre certains passages, le joueur est obligé de faire passer la bille sous un “changeur de couleur” (comme je l’appellerai) afin que le bille prenne la teinte du passagequ’il doit emprunter et puisse le passer. En plus de ces couleurs, qui sont primaires, nous pouvons (et devons) faire des mélanges de couleurs par moment.

Nous avons bien sur d’autres éléments de gameplay. En effet, des éléments, comme dit juste avant, « changeur de couleur » qui changent la couleur de la bille, comme vous l’avez compris mais aussi des éléments néfastes ! Vous y trouverez des vilains éléments attirants, qui vont perturber votre avancée en vous faisant dangereusement dériver vers eux lorsque vous passez trop près. Du même principe inverse, vous aurez des éléments repoussant, qui vous enverront valser loin d’eux si vous avez le malheur de venir trop près. Ces deux éléments compliquent le gameplay et apporte un meilleur intérêt à porter au jeu.

Ce jeux peut donc être désigné autant pour des casuals que pour des hard gamers. On peut tous y trouver un intérêt dedans : du temps de détente à la volonté du meilleur scoring. Les challenges sont multiples, ceci en fait un jeu assez riche surtout pour un casual. Il peut tout de même se révéler lassant pour les personnes n’étant pas accroc à ce type de jeu d’équilibriste (moi par exemple), et la frustration dû à la limite de temps peut en décourager plus d’un. Mais en tant que passe-temps, il trouvera bien sa place dans ma liste de jeu. Il en faut pour tous les gouts, et Mercury HG est un jeu qu’il faut au moins tester.