Des vies d'oiseaux, Véronique Ovaldé

Par Vicim

Encore un roman de la rentrée littéraire présent dans la liste des Goncourables ! C'est un des premiers romans que j'ai eu envie de lire lorsque nous avons, mes élèves et moi, reçu les livres.

Quid ?

"Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison : elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu'au jour où Vida comprend que c'est elle aussi que Paloma fuit. Aidée par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant clandestinement les demeures inoccupées de la régio, elle part à la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l'Irigoy de son enfance aux recoins secrêts de son coeur. 

Véronique Ovaldé nous emporte dans l'exploration d'un monde passé au filtre de son imaginaire. Avec Des vies d'oiseaux, elle sonde les relations qui unissent les hommes et les femmes mais end éposant, au coeur même de l'amour, la question de la liberté, laquelle ne se conquiert qu'en partant, sans se soucier d'où l'on vient ni de là où la vie nous mène."

Mon bavardage...

Avant tout autre bavardage, je tiens à commencer par parler de l'écriture de Véronique Ovaldé. C'est le premier roman que je lis de l'auteure et je dois dire que j'y suis très sensible. Elle réussit à construire tout un monde imaginaire, proche certes d'un monde réel, en y ajoutant de la poésie ! Véronique Ovaldé a une plume très juste, légère et les descriptions sont de purs moments de poésie.

J'ai apprécié la construction du roman. Le personnage principal, Vida Izzara, au lieu d'avoir pour but de réussir socialement, d'accéder à une vie pleine de confort, part de cette situation pour en trouver une autre... Je ne vous dirai bien évidemment pas laquelle pour vous laisser savourer ce récit.

La disparition de sa fille engendre chez Vida une réflexion intérieure profonde. De nombreux thèmes sont alors abordés : la filiation, les liens familiaux, l'apparence due à un rang social

Il y a aussi le lieutenant Taïbo, flic profondément humain ! On sent que l'auteure veut chouchouter ses personnages et le lecteur ne peut que les aimer. 

Un petit bémol malgré tout : on comprend très vite comment va se terminer le roman. Ce n'est donc pas pour l'intrigue que je vous conseille de le lire mais c'est pour l'écriture et l'univers de Véronique Ovaldé !

2/15

Avec ce roman, je commence ma participation au Challenge ABC 2011/2012 de Babélio ! (Je vous en reparle très vite)

Lettre "O"