"Deal with It" (Private Practice - 5.03)

Publié le 17 octobre 2011 par Shoone

Private Practice: 5.03 Deal with It


Je ne comprends toujours pas l'intérêt des scènes de psychanalyse avec Addison. Surtout qu'à chaque fois, elles semblent tomber comme un cheveu dans la soupe. A la limite ça fait juste plaisir d'y retrouver une Addison plus radieuse et sereine, mais ça s'arrête là. A coté de ça, j'apprécie que la série se retienne de forcer le rapprochement entre la grande rousse et le Dr Reily. Et pourtant, ils avaient l'opportunité parfaite avec ce cas de femme sans utérus, au passage pas bien passionnant, sur lequel ils ont dû collaborer. Au final, ils ont juste maintenu une relation cordiale et c'est pas plus mal. Avec Sam, la reconnexion semble se poursuivre et à mon soulagement on retrouve peu à peu le capital sympathie du couple perdu en fin de saison passée. De fait, on redonne la parole à Sam dans la relation et Kate Walsh et Taye Diggs ont à nouveau l'occasion de partager une certaine alchimie. Bref, le couple récupère une sorte d'équilibre.

Cet équilibre, Violet et Pete en revanche n'ont pas l'air tout à fait prêts de le retrouver. Les tensions du couple se poursuivent donc mais cette fois, c'était tout de même moins pénible à suivre. De fait, la série fait l'effort de ne pas uniquement se concentrer là-dessus, faisant intervenir la camaraderie de Pete et Sheldon et un rapprochement amical entre Violet et Addison, pour relâcher un peu la pression. Bon, dans le deuxième cas, ça semble tout de même un peu forcé et la scène n'est pas écrite avec la plus grande subtilité, mais on s'en contentera. La légèreté apportée par les déboires parentaux de Violet était sinon aussi la bienvenue. C'était d'ailleurs une manière amusante de nous faire comprendre que la psychiatre n'est définitivement pas faite pour cette vite de mère au foyer. Maintenant, Pete est-il prêt, lui, à le comprendre?

Evidemment, comme un seul couple en crise ne suffisait pas, Cooper et Charlotte aussi s'y sont mis. Enfin, crise, c'est un bien grand mot. Et heureusement. Comme je l'espérais, on est donc revenu sur la trahison professionnel de Cooper du précédent épisode et le problème de confiance que ça a engendré avec Charlotte. Mais le mieux, c'est que les auteurs ont su aborder le problème tout en simplicité, sans tomber dans le pathos lourdingue et trouvant même le moyen de faire un petit gag avant une belle réconciliation mettant en avant la complicité d'Adelstein et Strickland. Bien sûr, c'était trop beau et les scénaristes n'ont pas pu s'empêcher d'en rajouter plus qu'il n'en fallait avec un twist des moins inspirés à base d'enfant caché qui me laisse craindre le pire pour le couple.

A part ça, Amelia continue de batailler avec son addiction à l'alcool ce qui est toujours l'occasion de nuancer le personnage. Ici, son discours aux AA dévoilant toute sa détresse était particulièrement touchant. Enfin, les cas médicaux n'étaient pas spécialement captivants,surtout celui d'Addison comme je l'ai déjà dit. Ils ont toutefois le mérite d'avoir une résolution sombre et pas tout à fait conventionnelle. Celui de l'épouse désinhibée par ses médicament contre Parkinson a sinon apporté un pointe d'humour appréciable. Mais globalement, ça a été bien trop vite expédié et trop noyé dans les histoires des médecins pour qu'on s'y intéresse vraiment.


En conclusion, à défaut d'avoir de vrais intrigues tout à fait irréprochables et passionnantes en ce début de saison, Private Practice semble retrouver une belle légèreté un peu perdue la saison passée. Résultat, ce qu'elle propose se laisse suivre sans déplaisir... mais n'en reste pas moins oubliable.