Dur retour à la réalité

Publié le 03 septembre 2011 par Supra

Leader à l'issue de la première journée, le Stade Français a sombré à Castres (35-10), la faute à de trop nombreuses approximations.

Ce samedi, le Stade Français se présentait à Castres avec l'ambition de confirmer sa belle victoire contre le promu Bordeaux-Bègles (41-20). Mais dès l'entame de match, le pire était à craindre. Pour sa première titularisation, Gerhard Mostert réussissait l'exploit d'écoper d'un carton jaune après seulement deux minutes de jeu, causant par la même occasion l'annulation du drop de Jules Plisson. Les Castrais profitaient de leur supériorité numérique pour prendre les devants grâce à deux pénalités de Romain Teulet (6-0, 11'). Comme la semaine dernière, la touche parisienne était défaillante. C'est d'ailleurs suite un contre en touche que Mathieu Nicolas inscrivait le premier essai de la rencontre (13-0, 19'). Totalement dépassés, les Stadistes manquaient d'agressivité dans les rucks. Sur l'un d'entre eux, Marc Andreu récupérait le ballon et faisait parler sa pointe de vitesse pour filer dans l'en-but après une course de 60 mètres (20-0, 24'). La fin de la première période était un peu plus équilibrée. Paul Warwick et Romain Teulet passaient chacun une pénalité (23-3, 40').

Trop de maladresses


Revenus des vestiaires avec de meilleures intentions, les hommes de Michael Cheika se heurtaient à un mur. Le défi physique tournait rapidement à l'avantage des locaux, supérieurs dans tous les secteurs du jeu et notamment en mêlée. Suite à un excellent travail de Romain Cabannes, Marc Andreu offrait aux siens l'essai du bonus (28-3, 58'). Entré quelques minutes plus tôt à la place d'un Byron Kelleher en manque total de rythme, Julien Dupuy tentait bien de redynamiser le jeu de son équipe, mais la maladresse parisienne était telle que toute action offensive était vouée à l'échec. Toute action ou presque, puisque suite à un raffût et à un coup de pied intelligent de Paul Warwick, Alexander Rokobaro réduisait l'écart (28-10, 71'). Mais sur un maul porté dévastateur, Chris Masoe redonnait le bonus offensif au CO (35-10, 75'). Le score en restera là. Les faiblesses contre l'UBB se sont confirmées ce samedi à Pierre-Antoine : des errements défensifs, une conquête catastrophique, des approximations à répétition, des plaquages manqués... Si cette défaite n'est pas à dramatiser, une chose est sûre, le Stade Français n'est pas prêt.