Le surnombre

Publié le 21 octobre 2011 par Didier Vincent

Shock The monkey

Pour nourrir une centaine (ou plus ?) de singes, il faut speeder.

Le surnombre est toujours effrayant. Ce tarissement de la diversité, cette monoculture hypostasiée du même est contre nature. On cherche le déséquilibre qui a occasionné cet envahissement. Ici, les touristes qui ont sédentarisé cette population de singes, là les politiques qui ont ouvert des ghettos par facilité. L'étourdissement nous indique que, contre ce phénomène, il n'existe malheureusement pas de demi-mesure. A une cause précise, une conséquence innombrable, celle de l'hégémonie d'une seule fratrie par trop envahissante. Ici, les singes. Ailleurs, la banalité culturelle. Autre part encore, et partout sans doute, ce grouillement de touristes béats qui amiévrissent notre planète de leur plantureux bon cœut, de leur curiosité bobo.