Crazy stupid love

Par Clemiclem


Il est minuit passé et je rentre à peine du cinéma. Quel plaisir de regarder un film dans des condition optimales! Dès les premières secondes, j'étais déjà prêt à revendre père et mère pour rebaptiser mon blog en "Confessions d'un accro au ciné"! Je sais déjà qu'il me serait impossible de rentabiliser une carte d'abonnement au cinéma tant je m'éparpille et c'est bien dommage! Je vous l'accorde, blotti au fond de mon canapé je n'ai pas à supporter les coups de pieds dans mon assise ou le voisin qui baffre son cornet de pop corn comme s'il n'avait rien mangé depuis trois jours mais que voulez vous? C'est aussi ça le cinéma!
L'UGC du centre ville offre une programmation vaste et variée. Il propose surtout la version originale qui fait défaut à tous ses concurrents. (J'accepte tous modes de paiement pour cette phrase...)
C'est sur Crazy Stupid Love que nous avons finalement arrêté notre choix. On me l'avait conseillé à plusieurs reprises et je sais maintenant que ces personnes là sont de bon conseil. C'est bon à savoir!
J'ai passé un bon moment et je le dois en partie à Steve Carell qui nous montre une nouvelle fois l'étendue de son talent. C'est qu'il en a fait du chemin depuis 40 ans notre puceau comique! Je réalise d'ailleurs qu'il faut vraiment que je me plonge dans The Office, sitcom US dont il est la vedette!
Carrel joue le rôle de Cal Weaver, un homme sur la quarantaine (décidément) qui se fait méchamment plaqué par sa femme de manière assez brutale. Assommé, il se remet doucement en selle en traînant dans l'un des bars de la ville à la recherche d'une oreille à l'écoute de sa complainte. Il fait alors la rencontre de Jacob alias Ryan Gosling qui semble faire fondre les femmes comme neige au soleil. Épris de sympathie, peut être même de pitié pour ce ringard d'une seule femme, il décide de le prendre sous son aile pour le transformer en Don Juan. Pas une mince affaire tant le comptable semble indécrottable...
On pourrait croire à une énième comédie du looser à qui on refait la garde robe et la coiffure et qui se transforme en beau gosse mais ça n'est pas le cas. Crazy Stupid Love croise différentes histoires, différents destins amoureux qui nous montrent une nouvelle fois la complexité des rapports amoureux. Ne vous en faites pas le film est quand même drôle! C'est là toute la force de Steve Carell et les réalisateurs Glenn Ficarra et John Requa l'ont bien compris pour leur second essai derrière la caméra après le très astucieux I love you Philipp Morris.
Les seconds rôles ont également leur importance. Julian Moore semble taillée sur mesure pour ce rôle de mère de famille en pleine mid-life crisis. Kevin Bacon se contente juste de ramasser les miettes et mettre son nom au générique pour montrer au monde entier qu'il est toujours en vie!
Après presque deux heures le fond noir annonce la fin du film et les spectateurs ont l'air satisfaits dans leur choix. Leurs rires ont parlé pour eux! Peut être se sont ils reconnus au travers des personnages, peut être les enviaient ils? En tous cas le film parle pour eux et de bien belle manière!
Foncez dans vos salles!
Extrait musical