[Critique] PARANORMAL ACTIVITY 3 de Henry Joost & Ariel Schulman

Par Celine_diane

Vous avez vu le premier volet et pas le second? Le 2 et pas le 1? Aucun des deux? Pas grave, de toute façon Paranormal Activity 3, c’est un peu la même chose à chaque fois. Soit une petite famille assaillie par des démons invisibles qui viennent leur (et nous) foutre les chocottes en caméra subjective. Prequel prétexte à un nouveau tour de train fantôme (l’action se déroule en 1988 et revient sur l’enfance des héroïnes/sœurs des deux précédents opus), PA3 s’éclate avec une recette archiconnue et des ficelles éculées. Et pourtant, ça marche. Au programme : visuel faux documentaire et jeu sournois champ/ hors champ qui a déjà fait ses preuves, la suggestion en moteur horrifique. Le silence (et les rires) précède(nt) toujours l’épouvante, et le crescendo est assez bien mené pour offrir quelques frissons.
Quoi de neuf à se mettre sous la dent alors ? Rien. Au moins c’est clair. Néanmoins, le troisième volet d’une saga formidablement rentable (petit budget et gros succès au box office), ne ment pas sur la marchandise : on sait ce que l’on vient voir, et on en a pour son argent. Avec sa tension maximale en prélude à chaque sursaut, suggérée par des procédés habiles (une caméra posée sur un ventilateur), ses clins d’œil aux longs-métrages d’épouvante à l’ancienne (on pense beaucoup à Poltergeist notamment) et sa menace jamais visible à l’écran, PA3 remplit son contrat : apeurer, avec trois fois rien. Parfait pour Halloween.