L’angoisse et le stress des parents d’enfants hospitalisés

Publié le 23 octobre 2011 par Sylvianelisbonne @sylvianejung

MA RENCONTRE AVEC DES BÉBÉS

ATTEINTS DE MALADIES GRAVES

Je fais du bénévolat dans une association dont le but est « d’adoucir » par notre présence et nos paroles les longues journées des malades hospitalisés.

Chaque bénévole est donc responsable d’un étage de l’hôpital une fois pas semaine (parfois plus),   hôpital qui est spécialisé dans les maladies cardiaques. Mon étage est le quatrième, celui des transplantés et de tous ceux qui ont subi une opération plus ou moins grave touchant au coeur : pacemaker, opération à coeur ouvert,  etc… L’étage comporte aussi une unité de soins semi-intensifs et c’est aussi celui  de la pédiatrie. Jusqu’à vendredi dernier, je ne m’étais jamais aventurée dans cet aile de l’hôpital.

Pourquoi ? Si vous voulez que je vous donne une réponse honnête,  voir de petits enfants ou des ados en souffrance était au- dessus de mes forces (j’ai l’habitude hélas des adultes malades mais pas des enfants) , cependant sachant que le vendredi personne de notre association n’allait les voir, je me suis lancée.

enfant en souffrance

Quatre bébés dont le plus vieux n’avait pas sept mois étaient dans leurs berceaux, plein de tubes, de machines, entourés d’infirmières et d’aide-soignantes et d’une grand- mère donnant le biberon à sa petite fille d’un mois qui me dit : « elle n’est même pas encore allée chez elle ». Je peux vous assurer que voir ces petits bouts déjà dans une telle souffrance m’a totalement bouleversée.

L’infirmière responsable m’a demandé de rester auprès d’une petite fille (6 mois) dont les parents totalement épuisés venaient juste de partir prendre une collation. J’ai donc tenu la petite menotte de Diane qui, opérée depuis peu,  montrait sur son petit visage une souffrance qui faisait peine à voir. Difficile de dormir avec des tuyaux partout mais vaillamment elle essayait. Nous sommes restées ensemble un petit moment, moi faisant de mon mieux pour lui envoyer un maximum d’amour et de force.

Puis les parents sont revenus. Un visage ravagé, délavé par les pleurs et l’insomnie, une angoisse palpable et ces questions qui pouvaient se lire sur leurs visages : « va-t-elle s’en sortir, va-t-elle vivre ? « . Le père un peu gauche qui frottait doucement le dos se son enfant,  la maman attentive à laisser toujours la petite Diane avec sa tétine et moi qui me disait :

« comme ces parents peuvent-ils tenir le coup ? qu’est-ce qu’il y a de pire que voir un enfant, son enfant dans un hôpital soumis à une opération chirurgicale grave avec des risques énormes (même si tout le monde dit que maintenant c’est facile et sans risques. Remarquez ceux qui disent cela n’ont jamais été confrontés à ce type d’angoisse et de stress ) ?

Cette rencontre n’était pas le fruit du hasard (je ne crois pas au hasard  mais je m’en expliquerai dans un autre article). Le lendemain je reçois ma feuille d’impôts . Coup de bambou sur la tête, ma mauvaise déclaration de revenus (je m’en suis rendue compte après) avait permis aux impôts de me faire « bénéficier » du taux maximum d’imposition.

Première réaction ? Assommée, désespérée puis, rapidement (après une demi-heure quand même) j’ai pensé :

« Bon, Sylviane on se calmer si les parents de Diane avaient à choisir entre une feuille d’impôts un peu salée et voir leur fille en pleine santé que penserais-tu qu’ils choisiraient ? ». Je sais,  je sais que ce n’est pas drôle de débourser de l’argent mais vraiment pour tous ceux qui sont malades et qui lisent ces lignes pensez-vous que quelqu’un hésiterait quant à la réponse ? Non, bien sûr.

Alors vous vous demandez pourquoi j’ai écrit cet article  et quel est le résultat de mes cogitations sur le sujet en titre ? Eh bien au risque de me répéter comme je vous l’ai déjà dit dans mon podcast sur la gratitude, en voyant ces petits êtres en souffrance, j’ai pensé à nous tous, hommes et femmes qui souvent ne savons pas apprécier ce que nous avons dans notre vie et  je vais encore vous dire (rabâcher serait le mot le plus exact)  au risque de paraître saoulante:

DONNEZ LA VALEUR À LA PERSONNE QUE VOUS ÊTES .Vous êtes UNIQUE avec vos qualités et vos vulnérabilités,vous n’êtes pas Carla Bruni et alors ?

Bravo, bravo

APPRÉCIEZ CE QUE VOUS AVEZ. Les personnes du troisième âge disent souvent : « oh, le plus important à notre âge c’est la santé » FAUX, ARCHI-FAUX . Être en bonne santé est une richesse incommensurable du premier jour au dernier.


SI VOUS ÊTES STRESSÉ, ANGOISSÉ, posez-vous la question :

 » d’ici un an qu’en sera-t-il de mon stress, la raison de mon stress d’aujourd’hui sera-t-elle encore valable dans un an ?  Nous pourrions nous éviter pas mal de stress rien qu’en se posant ces petites questions. Nous alimentons et nous nous alimentons du stress alors BASTA

et si votre problème stressant perdure rappelez-vous cette phrase du Dalaï-Lama :

Si vous avez un problème qui ne peut être résolu, pourquoi se stresser ?

et s’il peut l’être alors pourquoi se stresser ?

Et puis et puis ….. Dites à tous ceux que vous aimez combien  VOUS LES AIMEZ. 

je t'aime, je t'aime, je t'aime

Exercice : Dites au moins trois fois par semaine à l’un de vos proches combien vous êtes heureux (se) de l’avoir dans votre vie et TOUS LES SOIRS remerciez l’Univers, le Ciel ou le Dieu de votre choix de tous les bienfaits dont la vie vous abreuve (santé, joie d’avoir des enfants, d’être en vie, d’avoir du travail ou un bon système de santé , etc…)

La sagessedit un précepte chinois est de désirer encore ce que nous possédons déjà

Je vous donnerai de temps en temps un lien  (ou plusieurs) de collègues blogueurs qui peuvent vous intéresser

Aujourd’hui trois blogs parlant d’enfants :

http://www.apprendre-a-etre-parent.com/

http://www.supersparents.com/

http://www.mamansorganise.com/

et je vous dis À TRES BIENTÔT

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