The Big Bang Theory: 5.03 à 5.06

Publié le 25 octobre 2011 par Shoone

The Big Bang Theory 5.03 The Pulled Groin Extrapolation


Amy prend vraiment du galon dans la série, ça fait plaisir à voir. Son duo avec Leonard était des plus cocasses et ses illusions sur sa socialisation servent de plus en plus d’excellents ressorts comiques. Mayim Bialik étaient particulièrement en forme de plus. Johnny Galecki était un peu à la traîne en revanche. Le faux triangle amoureux qui se met en place avec lui et Sheldon était sinon une idée bien loufoque mais astucieuse pour relancer le rapprochement entre Amy et Sheldon, révélant la jalousie de ce dernier. Pour ce qui est de son obsession pour les trains dans cet épisode, ça l’a un peu trop isolé du reste du groupe mais ça a gardé un bon effet comique grâce à la prestation toujours impeccable de Jim Parsons. Enfin, la refocalisation sur le couple de Bernadette et Howard était la bienvenue après les avoir laissé un peu en retrait. Rien de bien nouveau n’est introduit avec ce complexe d’Œdipe d’Howard, toujours source du comique, mais le tandem Helberg/Rauch fonctionne toujours merveilleusement bien et l’idée d’un rapprochement entre Bernadette et la mère d’Howard est agréablement inattendue.

The Big Bang Theory 5.04 The Wiggly Finger Catalyst


Cette saison, Big Bang fait vraiment un joli travail pour équilibrer le temps d’exposition de son désormais large cast. Si la série a compris qu’elle pouvait difficilement se permettre de donner de quoi faire à tout le monde en un seul épisode, elle prend soin de ne pas toujours se concentrer sur les mêmes sur plusieurs épisodes. Un bon compromis. Après Amy et Bernadette dans l’épisode précédent, c’est ainsi Raj qui est au centre de celui-ci. Grand moment pour lui, il se trouve enfin une copine. L’originalité de la situation, c’est que celle-ci est sourde. Son arrivée est donc accompagnée de toutes les blagues faciles qui vont avec la surdité. Ça tombe assez à plat au début, surtout quand Raj essaye d’établir le contact avec elle où ça ne paraît pas très naturel. Mais une fois la relation en place, ça passe mieux, c’est moins forcé. La rencontre avec le personnage permet toutefois une séquence de rencard plutôt originale et touchante avec la présence d’Howard en tant qu’interprète. L’exploitation de son amitié avec Raj a aussi amené de l’humour au tout. La copine sourde constitue sinon une excellente façon de rebondir sur le récent rapprochement entre Raj et Penny puisque c’est cette dernière qui la lui présente. De plus, on utilise très bien l’affection nouvelle de la jeune femme pour Raj comme ressort humoristique lorsqu’il s’avère que la copine sourde serait en train de profiter de lui. Peu à peu, une nouvelle alchimie comique est en train de naître entre Penny et Raj et c’est peut-être au fond l’un des paris de cette saison. Pendant ce temps, Sheldon a nouvelle lubie : laisser des dés dicter sa vie. Le gag, bien que toujours pas follement élaboré, était sinon plus efficace que celui des trains de l’épisode précédent. Pour la simple et bonne raison que cela ne l’isolait pas du reste du groupe et puis ça a donné lieu à des situations comiques plus variées.

The Big Bang Theory 5.05 The Russian Rocket Reaction

Un épisode très réussi. Il est simplement divisé en deux intrigues pas forcément très élaborées mais toutes deux dotées d’une réelle efficacité. La dispute de Leonard et Sheldon a ainsi donné l’occasion aux deux personnages d’enfin pouvoir faire autre chose que jouer les seconds couteaux cette saison. D’autre part, faire du fameux Wil Wheaton le sujet du conflit a permis de réintroduire l’esprit geek qui pouvait manquer à certains fans avec une jolie série de références pleines d’humour dont « I’m going to a party ! I’m not turning R2D2 and C3PO over the Empire! ». Le sympathique Stuart du magasin de BD et Brent Spiner de Star Trek, en special guest star, étaient aussi de la partie pour renforcer cette impression de retour du geek. Le retour auquel on assiste également est celui d’un Leonard drôle. Il faut dire qu’il était dans un rôle qui convient mieux pour qu’il arrive à faire rire, à savoir celui d’opposant à Sheldon. La dynamique établie par les vacheries entre eux fonctionnait alors très bien comme ressort comique. En parallèle, le couple Howard/Bernadette est une nouvelle fois dans la tourmente quand le jeune astrophysicien se voit proposer de voyager dans l’espace au grand dam de sa petite amie. Cette nouvelle complication dans la relation aurait pu sembler redondante mais grâce à la toujours excellente alchimie entre Melissa Rauch et Simon Helberg, le tout passe très bien. On évite par ailleurs de tomber dans un conflit trop lourdingue des deux personnages en mettant toujours en avant leur complicité et quelques touches de tendresse qui rendent le couple infiniment touchant. Mais n’oublions pas l’essentiel, l’humour ! Et il était très présent grâce à des répliques bien piquantes entre les deux tourtereaux, une forme de comique plus sombre assez efficace, notamment dans la scène de la voiture et surtout un excellent twist avec la mère d’Howard, montrant à quel point Bernadette a su s’intégrer à sa vie.

The Big Bang Theory 5.06 The Rhinitis Revelation

Un épisode qui n’avance peut-être pas à grand-chose, mais tout de même très sympathique. Il parvient à se montrer très drôle grâce à une mémorable visite de l’inénarrable mère de Sheldon. Et plus que Sheldon lui-même, c’est elle qui a fait tout le comique de cet épisode entre ses répliques involontairement racistes, son conservatisme joyeusement caricatural et son drôle d’instinct maternel. Il faut dire aussi que l’actrice, Laurie Metcalfe, est toujours impeccable dans son personnage. C’était par ailleurs une bonne idée de l’associer au reste du groupe et notamment Leonard qui remonte peu à peu dans mon estime. Dommage par contre qu’elle n’ait pas pu rencontrer la « girl-friend » de son fils. Quoiqu’il en soit, ses interactions avec Raj, Penny et Howard étaient aussi très fun, permettant de faire un petit point sur leurs situations respectives. La séquence qui les a tous réuni dans une église, avec Mme Cooper comme « guide » était quant à elle des plus décalées. Cependant, le plus marrant reste bien évidemment le duo avec Sheldon même si l’épisode n’a pas tout misé là-dessus. Certes, la jalousie et le comportement enfantin étaient prévisibles, un classique du personnage. Mais Jim Parsons disposant toujours d’une si belle panoplie de mimiques efficaces et d’une excellente alchimie avec Metcalfe, cela marchait parfaitement. Il n’y a alors qu’une chose à dire au sortir de l’épisode : Mme Cooper, revenez quand vous voulez !