Médias sociaux : mais qui sont-ils vraiment ?

Publié le 28 octobre 2011 par Lesevangelistes

Plus les annonceurs sont volumineux, plus le sujet « médias sociaux » les angoisse. Probablement parce que les conséquences d’une mauvaise gestion du sujet sont susceptibles d’être répercutées sur de nombreux postes aussi rapidement IRL que sur la toile. Et quand on a peur que fait on ? On cherche du réconfort. Où ça ? Là où la notoriété crée une forme de légitimité. En plus c’est pratique, dans l’hypothèse où les choses ne se dérouleraient pas comme prévues, on pourra toujours mettre en avant la notoriété incontestable du prestataire à qui l’on a fait confiance.

Mais est-ce que suivre quelqu’un sur Twitter signifie que l’on adhère à ses idées ? Autant ceux qui suivent le compte d’un artiste sont certainement de vrais « fans », autant les professionnels qui suivent d’autres professionnels ont souvent des motivations bien différentes et éloignées de l’adhésion passionnée.

Est-ce que dans le B2B audience = qualité ? Si dans les autres secteurs ça n’est sûrement pas le cas, pourquoi le serait-ce chez les professionnels des médias sociaux ? Le propos est simplement de rappeler à ceux qui consultent sur ce sujet que le nombre de followers d’un prestataire n’est pas systématiquement un gage de qualité et que sans le savoir, ils achètent parfois des fortunes des conseils qui ont pour seul intérêt l’aplomb avec lequel ils sont présentés. Alors pour parodier gentiment ceux qui sont visés : « ATTENTION aux conseillers qui passent leur temps à n’écouter qu’eux mêmes et à donner des leçons ».

Autrement dit lire Montaigne c’est bien, mais comprendre Socrate, c’est mieux.

Voilà pour la version courte. Des volontaires pour développer ?