4ème de couv.
José a neuf ans. Ce bout de chou n’a jamais connu son père ; il vit avec sa mère, avec un lit qu’il appelle “voyage”, et un bougeoir rebaptisé le “colonel”.
Dans sa chambre, il s’invente un univers qui n’existe que pour lui. Personne n’y a accès, pas même sa propre mère.
Reviendra-t-il indemne de cet ailleurs dans lequel il se mure ? Le docteur dit de ne pas trop s’inquiéter, alors sa mère attend sans trop y croire.
Mise en situation
José a donc neuf ans, il vit avec sa mère mais ne lui parle pas, plus, jamais. D’ailleurs, ce petit garçon est totalement renfermé sur lui-même. Il vit constamment dans son monde, où il ne parle qu’avec des objets, ses “amis” auxquels il a inventé, à chacun, un nom, une histoire, une vie.
Parallèlement, sa mère, Hélène, jeune ouvrière de 35 ans, qui l’élève seule depuis la mort de son père, ne sait plus comment le faire sortir de son mutisme : médecin traitant, visites hebdomadaires chez le pédopsychiatre… Bref, rien n’y fait jusqu’à ce qu’Hélène, perdant courage et se sentant infiniment seule, tombe progressivement dans l’engrenage de l’alcoolisme…
Ma vision de ce roman
José Andrieux nous livre un roman effectivement tendre et poignant comme il l’est dit en quatrième de couverture. Il sait nous faire pénétrer dans l’univers du petit José et nous faire comprendre sa détresse.
Les personnages sont terriblement attachants, en particulier José bien sûr, mais aussi Hélène, sa mère, que l’on suit avec émotion dans son impuissance et sa descente aux enfers.
Bref, ce livre est un véritable hymne à l’amour, dans une langue sensible et délicate.
D’autres avis…
Comme plusieurs avis valent mieux qu’un, voici celui de Florinette et celui de Gawou…
POUR ALLER PLUS LOIN
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José
Richard Andrieux
Éd. Héloïse d’Ormesson, 2007
128 pages