Grenouillage Bleu

Publié le 30 octobre 2011 par Hunterjones
Quand à tous les 6 mois on questionne le leadership d'un leader ne serais-ce pas honnête de prétendre que ce leadership est maintenant pratiquement mort?
Jean Charest est un minable mais il est aussi entouré de minables. Ou de graine de bandits. Il n'est que le minable bandit en chef. Il y a eu une crise à l'intérieur même du parti Libéral depuis deux/trois semaines. La bouette n'a pas fappé les murs. Et quand elle l'a fait c'est le public qui lui a tiré des tomates (un peu son propre parti aussi mais dans une moindre mesure). Les rouges trahissent le peuple, (ce qui est tout ce qu'il a de plus déshonorable aussi) pas les leurs. Quand la même chose se produit dans le parti Québécois, la merde se sent du Nord au Sud, d'Est en Ouest et tout le monde en reste les doigts collés.
Les journalistes semblent toujours les premiers avisés des tiraillements du vestiaire.
C'est parce que les journalistes font bien leur travail? Peut-être. Mais chez les Bleus, les mouchards, les complots, les poignards, de Claude Morin en passant par Pierre-Marc Johnson en n'oubliant pas Lucien le traître et les 5 derniers pirates qui ont quitté le navire sont monnaie courante. Ce bon bougre de François Gendron, seul et unique membre restant parmi les fondateurs du parti, fait figure de soldat vétéran un peu égaré parmi des loups qui ne savent trop chasser le gibier ailleurs que dans leur cour.
Comment font-ils pour ne pas être en mesure de broyer les Libéraux en ce moment?
Au PQ, on mange du chef. Peut-être les choisit-on mal aussi.
J'avais acheté ma carte en 199x simplement pour pouvoir voter et mettre au pouvoir André Boisclair à l'époque. Je n'étais pas le seul, il avait gagné. je le voulais à la tête du parti parce qu'il a mon âge. Parce que je me disais que si un gars de mon âge était au pouvoir, peut-être que ma société serait un peu plus le reflet de mes réalités. Bon...son court règne a été catastrophique mais surtout parce que plombé par l'intérieur par la chef actuelle.
Il est gai. Déjà, ça faisait une différence notoire. Le public n'aurait pas eu le choix  avec un chef qui a un partenaire masculin de voir l'homosexualité comme on devrait tous la voir: une diversité aussi normale (et banale) qu'une mêche colorée dans les cheveux. Et je l'ai dit souvent, les homosexuels, bien souvent des gens sans enfants, font d'excellents travailleurs. Hyper investi dans leur travail, souvent hors des heures de bureau (car pas de famille à la maison) rarement absents et qui ont ce besoin inconscient de prouver, comme bien des femmes, qu'ils sont l'égal des autres, ce qui les fait s'appliquer davantage. C'est du moins les observations que j'en ai faits entre 1995 et 2001 quand j'ai travaillé coin Berri/Ste-Catherine.
Bref avec Boisclair, tout le monde s'est quand même gourré. Même pas pour une histoire d'anus en plus, mais pour une histoire de narine, câline.
Pour la millionième fois depuis que Pauline Marois est à la tête du PQ, on parle d'une crise de leadership au parti. Et ce, malgré le fait qu'elle a été réélue avec quoi? 93%? du support de ses troupes il y a à peine trois mois. On était prêt jusqu'à tout récemment à investir une fortune pour "vendre son image". Duh! mauvaise idée encore. Ça fait 30 ans qu'elle est parmi nous et on ne la connait pas encore? C'est justement parce qu'on la connait qu'on ne la suit pas! donc cet investissement c'était pour ouvrir la valise qui serait dans notre dos et nous vendre une Pauline 2.0.?
Pleeeeeeeeeeeeeeeease...
On reconnaîtrait matante dans son nouveau costume quand même.
Je ne vois qu'une solution, si elle n'est pas capable de prendre la tête alors que les Libéraux sont les gens les plus ridicules jamais vus en exercice de pouvoir dans l'histoire de la province, il faut la remplacer.
Et il se trouve pas mal de potentiels candidats quand on s'y penche.
Pierre Curzi, déserteur qui a avoué que si il revenait en tant que patron il ne dirait peut-être pas non.
Louise Beaudoin, désertrice elle aussi. A-t-on peur d'une femme au sommet du parti?
Bernard Drainville qui n'a jamais caché ses veillétés de futur chef.
Jean-Martin Aussant n'aurait plus besoin de ce nouveau parti indépendantriste.
Le candidat tout désigné: Gilles Duceppe. Que fait-il celui-là maintenant? Et il le briguait ce poste, avant que Pauline ne le chicane sur le sujet.
Et dans une moindre mesure, François Legault qui n'a pas de parti encore et qui pourrait peut-être (j'en doute)transférer tout ce travail qu'il couche sur la voie d'accès depuis deux ans et le réinscrire sous la bannière péquiste.

Mais pour ça il faudrait en découdre à nouveau avec les purs et durs qui étouffent la parti de leur projet de société. Projet qui reste la loi #1 du parti et qui n'est pas le projet de Legault. Si les gens n'aiment pas l'idée d'une femme riche, déconnectée de leur réalité, au pouvoir pourquoi font-ils plus confiance à deux millionnaires? (Legault & Sirois) Parce que c'est une femme? J'ose croire que non.
Une chose me semble passablement clair, Pauline doit quitter avant que le Québec ne choisisse d'avaler le parti comme il l'a fait avec le Bloc. Ce n'est pas juste Pauline qui ne passe pas/plus, c'est aussi l'option.
On aurait demandé au sympathique François Gendron de travailler un plan diplomatique pour offrir une sortie honorable à madame Marois.
Souhaitons que ce soit vrai.
Mais souhaitons surtout avoir évacué le péril en la demeure.
Quand on veut une équipe forte, il faut voir le péril ailleurs.