Have you seen my sister Evelyn

Publié le 30 octobre 2011 par Didier Vincent

Un clip de dessins sur la buée qui s'animent. Etonnement d'enfant de graffiter sur les vitres de sa chambre, de la classe, des bus, des trains. D'effacer aussi avec cette sensation légèrement désagréable d'humidité sur la paume de la main, sur les doigts. C'est éphémère et irréversible : la buée ne vient qu'une fois ; alors pour reproduire le fragile étonnement de ces anti-dessins, il faut occuper l'espace, s'étendre, tagguer plusieurs vitres. Heureusement, on se lasse de ce petit bonheur d'un instant comme de tous les petits bonheurs puérils qui tissent de micro poésie notre quotidien.