Open innovation , les villes mettent en place leurs plateformes de crowdsourcing

Publié le 05 novembre 2011 par Anaisspecial

A l’instar des marques, les villes se sont emparées du web. Aujourd’hui, elles donnent la parole aux citoyens grâce à des plateformes de crowdsourcing. Zoom sur 3 précurseurs :

Glasgow2020, plateforme de crowdsourcing 


Afin d’imaginer le futur de Glasgow, et plutôt que de lancer une démarche classique de prospective, la municipalité et l’institut Demos ont préféré s’adresser à l’imaginaire des habitants. Les habitants sont invités à rêver leur ville, mais aussi à imaginer par eux-mêmes comment résoudre leurs problèmes quotidiens sur le site dédié Glasgow2020. Des milliers de contributions ont été enregistrées, venues de personnes qui n’auraient jamais contribué à un processus participatif classique.

Le projet fera l’objet d’un livre et d’une exposition qui décrira le projet et illustrera une vision du futur Glasgow basé sur l’imagination collective de ses habitants.

Les internautes peuvent publier leur « histoire » du futur Glasgow et faire des vœux pour le Glasgow de 2020 ainsi que voter pour les vœux des autres internautes.

Le projet a pour principal but de rétablir le dialogue entre les citoyens et les pouvoirs publics et d’impliquer les habitants dans la politique de leur ville en les plaçant au centre des propositions.

Neighborland, Plateforme de crowdsourcing de la Nouvelle-Orléans

Neighborland est une plateforme permettant aux résidents de suggérer leurs idées de nouveaux commerces et services qu’ils voudraient voir se développer dans leur quartier.

Le site pense que la communauté étant grandissante, les entrepreneurs, propriétaires et développeurs entendront ces besoins et désirs.

Le service, lancé dans un premier temps en Nouvelle-Orléans, pourrait être étendu dans d’autres villes avant 2012.

Myfuncity, améliorer sa ville – lancement à Sao Paulo

Le site Myfuncity a pour objectif de représenter un canal direct entre internautes et ceux qui pensent, discutent et mettent en place les politiques publiques de la ville.

Les citoyens sont invités à évaluer la qualité de vie dans leur ville selon 12 critères incluant circulation routière, la sécurité, l’environnement , l’aide sociale, la santé et l’éducation. L’internaute note chaque critère de 1 à 10.

Les scores seront ensuite envoyés à une base de données qui générera un bilan précis du niveau de satisfaction de la population vis-à-vis des services publics offerts dans la ville ou la région en question.

Par ailleurs, le site offre le même service de géolocalisation (check-in) que Foursquare ou Facebook Places. Les internautes peuvent donc se géolocaliser dans la ville, publier une photo et proposer des améliorations de l’endroit où il se trouve. Le tout étant synchronisable avec Facebook.

Les membres de Myfuncity peuvent donc voir l’évaluation de leur ville, se connecter avec leurs amis et voter pour les évaluations et commentaires d’autres membres.

Les résultats des évaluations sont ouverts à tous et seront utilisés par les entreprises et la ville pour débattre et proposer des projets pour la ville.

Les villes françaises s’en tiennent pour l’instant aux réseaux sociaux de ville…