29 - formation du systeme solaire

Publié le 06 novembre 2011 par Jeanjacques

La théorie classique enseigne que les étoiles se forment par effondrement d’un nuage interstellaire, ce qui suppose l’existence d’un seuil de masse de ce nuage d’environ O.8 masse solaire. Or ce seuil ne peut être atteint par les planètes de faible masse, ce qui nécessite d’imaginer un autre mode de formation par agglomération des matériaux éjectés par l’étoile centrale. Ce modèle est très complexe et hautement improbable.

A l’inverse, l'hypothèse choisie par la nouvelle cosmophysique est celle de la simplicité et de l'uniformité du mode de formation des corps célestes.

Il s'ensuit que le mode de  formation du Soleil et de ses planètes est identique et que la genèse stellaire se caractérise par l’uniformité des principes qui commandent à leur naissance et existence.

S'agissant d'astres qui  se distinguent  par la valeur des masses, nous devrions constater par définition une stricte similitude dans les processus d'engendrement et d'évolution.

 

Jupiter est mille fois moins massif que le Soleil mais sa genèse est identique. Le Soleil une fois refroidi ressemblera à Jupiter lequel, dans sa phase très chaude était exactement semblable au Soleil. Ces astres sont nés à la même époque, mais leur écart de masse explique la durée différente de leur refroidissement

On ne peut imaginer deux types d'explications selon que nous traiterions de la genèse du Soleil et distinguer de surcroît des modalités spécifiques de constitution des autres planètes.

Les différents états des corps constituant le système solaire étant significatifs des étapes obligées de l'évolution de tous les astres, il s'ensuit  que  leurs  lois de fonctionnement doivent être considérées comme des principes universels généralisables.

Le tableau actuel des planètes du système solaire retranscrit exactement le parcours  et l'évolution de tout corps céleste : d’un astre très chaud et gazeux (Soleil), vers des corps moins chauds mais gazeux (planètes joviennes) ou vers des planètes telluriques.

Les planètes gazeuses sont d'anciennes naines brunes ayant eu une température bien plus élevée et rayonnent aujourd'hui plus d’énergie qu'elles n'en reçoivent du soleil. Ces planètes possèdent toutes un noyau rocheux ce qui suppose qu'elles ont disposé de l'énergie nécessaire pour fabriquer l'ensemble des éléments lourds des planètes telluriques. Il a donc existé un cœur nucléaire qui justifie la température actuelle maintenue au centre.

Il n’y a pas de constitution spécifique pour les planètes gazeuses qui auraient capté de l’hydrogène environnant après avoir condensé leur noyau. La cosmogénèse standard, pour maintenir son hypothèse des planétésimaux, se voit contrainte de complexifier son modèle et  de recourir à la condition hasardeuse de présence d’un nuage d’hydrogène.

Les planètes gazeuses les plus massives (Jupiter, Saturne) rayonnent plus d'énergie qu'elles n'en reçoivent du soleil ce qui signifie que le cœur  n'est pas complètement éteint puisque persiste une température suffisante au centre. Le destin naturel du Soleil, de Jupiter, Saturne, Uranus et  Neptune est d’atteindre le stade tellurique au centre en se refroidissant progressivement et de posséder une masse importante de gaz froid en surface. Le système solaire dans son ensemble est en voie de constant refroidissement, ce qui correspond bien aux hypothèses de la théorie de la substance de l'espace en accord avec les principes fondamentaux de la physique.

Comme nous ne trouvons aucune raison de différencier le mode de formation du Soleil et de ses planètes, nous n'en imaginons pas davantage pour distinguer celui des satellites des planètes. La lune pour la terre, aussi bien  que Ganymède pour Jupiter ou que  Titan pour Saturne ont connu la même genèse. La présence d'autres satellites de très petites masses autour des planètes du système solaire laisse à penser que celles-ci se sont auto-formées également à partir d'un cœur nucléaire embryonnaire, à l'identique des étoiles dans le même temps que leur planète d'appartenance. Leur refroidissement a été tout simplement plus rapide. On ne comprendrait pas en effet l'existence d'un noyau encore chaud et  la présence d'une activité volcanique pour certaines, leur composition actuelle en éléments lourds (silicium, fer, silicates etc. ) qui supposent atteinte la température de la fusion nucléaire au cœur.

La diversité de leur structure et composition s'explique par deux facteurs essentiels :  

-  la taille de l'embryon nucléaire initial qui conditionne leur masse, leur température, la durée de la nucléosynthèse et la rapidité du refroidissement.

-  la distance avec le Soleil et leur planète centrale pour les satellites, mais également, le rapport avec les autres corps célestes (effets de marée, phénomènes de résonance, accidents éventuels)

 a) La taille de l'embryon stellaire

Celui-ci va conditionner la valeur de la masse finale et consécutivement la température. Ainsi peut-on prédire avec certitude l'existence d'un noyau de fer mais de faible masse au cœur de la lune. De même  Encelade, petit satellite de Saturne (moins de 500 Km de diamètre) a eu  une activité géologique avec d'importantes coulées de glace, de larges fractures, des failles spectaculaires. La cosmogénèse standard ne comprend pas comment un aussi peu corps a pu développer en son sein une source de chaleur suffisante pour remodeler sa surface. L'activité d'Encelade trouve dans la théorie de la substance de l'espace un cadre explicatif : tout comme les astres de très grande masse, Encelade s'est développé selon le même processus à partir d'un embryon stellaire et la chaleur interne de ce satellite témoigne de la présence ancienne d'un cœur nucléaire ayant produit les éléments constitutifs malgré sa petite taille.

Si un astre né dans un même temps qu'un autre, d'une même origine, selon le même processus générateur a atteint un stade de développement différent que d'autres appartenant au même système, c'est qu'un principe commande cette évolution différenciée. C'est en première approximation  la valeur de la masse qui commande la vitesse d'évolution du stade d'étoile chaude à celui d'astre ayant étouffé son cœur nucléaire.

Cela engendre ceci comme conséquence importante : tout astre ayant l'apparence d'un corps planétaire, qui ne résulte pas d'une fragmentation d'un autre astre, tout satellite présentant certaines caractères des planètes (une activité volcanique actuelle ou passée), a fonctionné dès l'origine comme une petite étoile, s'étant développée selon le même processus qu'une étoile très massive voire super massive. Ainsi, les étoiles à l'origine des planètes telluriques, les satellites de celles-ci, à partir d'un état embryonnaire se développent en produisant leurs propres éléments. Il doit exister cependant une taille limite que le calcul peut définir en deçà de laquelle la constitution d’un corps sphérique n’est plus possible, au deçà de laquelle un embryon stellaire n’est pas viable. Dès lors, les corps et astéroïdes de faible masse et de forme tourmentée ne peuvent être considérée comme des astres à part entière et ne peuvent provenir que de la fragmentation d’un astre plus massif.

Si nous notons une corrélation entre la température, la masse et la quantité d'éléments lourds et la densité dans le système solaire, cela signifie, contrairement à la théorie standard, que chaque astre synthétise la totalité de ses éléments, en suivant une chaîne régulière qui partant de l'hydrogène, de l'hélium aboutit à la chaîne carbonée, au fer et autres éléments plus denses. Cette solution est bien plus simple que celle impliquant plusieurs étapes différentes dans le temps, les lieux et les modes. Elle permet de comprendre comment des astres, ayant des masses et donc une histoire différente, peuvent avoir des compositions variées.

b)  Le refroidissement des planètes et leurs rapports avec les autres corps célestes.

Moins un astre est massif, plus rapidement il se refroidira en passant par les étapes d'étoile rouge, de naines brunes, d'astre gazeux et enfin de planète tellurique à dominante gazeuse ou non. Dans le système solaire cette loi est aisément vérifiable puisque il est manifeste que la Lune a cessé toute activité géologique et volcanique bien avant la Terre. De même Jupiter  émet 1.7 fois plus d'énergie qu'il n'en reçoit du Soleil ce qui signifie que son cœur est bien plus chaud que Saturne par exemple.

Mais ce temps de refroidissement proportionnel à la masse dépendra également de sa distance à sa planète centrale (soleil et/ou planète gazeuse). En effet, à masse égale, deux planètes  situées à des distances différentes du Soleil n'atteindront pas la même température limite et auront des temps de refroidissement différents. Ainsi, les masses de Vénus et de la Terre sont presque identiques mais Vénus est encore bien plus chaud et connaît une activité volcanique plus importante que la Terre.  

On remarquera l'existence d'une loi qui relie l'importance de la masse à l'état gazeux ou solide, à la température interne mais également à la distance du soleil et/ou d'une planète géante.

Ainsi, parce qu'elles sont de masse moindre Uranus et Neptune ont une densité plus élevée que Jupiter et Saturne, ce qui indique qu'elles possèdent une plus grande proportion d'éléments lourds. Cependant, Neptune est plus massive mais plus dense qu'Uranus : cet état plus refroidi malgré sa masse plus importante est imputable à l'autre facteur : son éloignement plus grand des rayonnements solaires et du Jupiter chaud aux temps premiers de sa genèse,  qui explique son évolution plus rapide vers le stade tellurique.

Il doit s'en suivre que tous les astres se refroidissant doivent passer par les mêmes étapes et que le stade tellurique est atteint d'autant plus rapidement que l'étoile est moins massive : moins la masse finale est importante et plus le refroidissement est rapide.

c) La phase éruptive

Tous les astres avant d'atteindre le stade tellurique inerte ou celui de gazeux et froid sont soumis à des oscillations, pulsations  et des variations de leur activité. Ainsi les astres telluriques connaissent tous une phase éruptive et convective, manifestant la poursuite d'une activité en leur centre, puisque le cœur d'une étoile est plus lent à refroidir que sa surface. Dés lors, les corps plus âgés doivent avoir cessé toute activité de ce type, ce qui permet une datation des différentes phases évolutives. De même les astres gazeux ont des phases d'activité plus intense qui se manifeste par des mouvements de convection provenant de sources internes d'énergie thermique.

 1) Ainsi, il est manifeste que Mercure et la Lune, corps de masses relativement proches mais plus faible que la Terre, se sont refroidis plus rapidement que celle-ci et ne connaissent plus aucune activité géologique. Sur la Lune, les mers sont constituées de basalte. Cela signifie que la température de la Lune aurait atteint les 1200°. Cette température serait due, selon les thèses actuelles, à la décomposition d'éléments radioactifs qui auraient été façonnés par la compression des planétésimaux. Or les températures prévues par cette théorie sont incapables d'atteindre les niveaux exigés pour la fabrication des éléments radioactifs.

 2) Venus et la Terre, de masse également voisine, connaissent encore un reste d'activité éruptive. Cependant Venus plus chaude car plus proche du soleil, a dû avoir une  activité éruptive  s'étant poursuivie plus tardivement que celle de la Terre et semble aujourd'hui encore active avec des mouvements tectoniques importants. Quant à Mars la fin de son volcanisme date de 800 millions d'années : sa masse plus faible que la terre et son éloignement plus important du soleil expliquent son évolution plus rapide et sa "vieillesse " relative.

 3) Io satellite de Jupiter a sa surface parsemée de volcan en pleine activité ce qui le classe comme l'astre le plus jeune du système solaire. Le "retard " de Io, son refroidissement plus lent doit être attribué à sa plus grande proximité de Jupiter comme étoile par définition de température plus élevée il y a 4 ou 5 milliards d'années.  Les effets de marée auxquels on a eu recours sont  insuffisants pour expliquer son intense volcanisme actuel. L'orbite d'Io est parfaitement circulaire et ses oscillations orbitales ne sont dues qu'aux autres satellites et particulièrement Europe. Cette d'origine " astronomique " de la chaleur interne n'a jamais été évoquée pour la Lune qui subit la double influence du Soleil et de la Terre.

4) Cependant, les principes définis ci-dessus ne sauraient concerner Mercure dont la grande proximité du Soleil (0.38 UA en moyenne) aurait dû maintenir cet astre plus chaud que la Lune de masse équivalente mais plus distante du centre du système solaire. Si malgré tout nous maintenons ces principes et lois comme essentiels à une bonne intelligence de la vie et de l'évolution des tous les astres, nous ne pouvons aboutir qu'à cette conclusion : la position actuelle de Mercure ne saurait être la même qu'à l'origine, sa formation a débutée à une distance bien plus éloignée du Soleil, il s'est produit un événement qui l'a décroché de son orbite ancienne. C'est ce qui sera démontré effectivement au chapitre 11 : Mercure s'est formé à une distance relativement proche de Vénus et devait être son satellite s’étant détaché de celle-ci.

Tous ces exemples nous permettent de confirmer la loi selon laquelle un astre se refroidira d'autant plus vite qu'il est de moindre masse et qu'il est plus éloigné de son étoile centrale.

En conclusion, il nous semble qu'il s'agit du modèle le plus simple de constitution des planètes qu'on puisse imaginer qui unifie toutes les procédures de naissance des astres.