Blow-up. Cycle Side Effects à Paris

Publié le 07 novembre 2011 par Cardigan @onlyapartmentsF

Le Jeu de Paume de Paris montre jusqu’au 15 mars 2012 l’exposition Blow-up. Cycle Side Effects, basée sur les interventions de sept artistes visuels. Une exposition montée par Christopher Bruno y Daniele Balit.

L’exposition s’inspire de la plate-forme virtuelle Blow-up, en analysant comment l’art peut s’infiltrer dans les medias, en explorant les espaces temps que les medias ouvrent, les réseaux sociaux, la publicité et d’autres espaces urbains, ou sur des espaces d’information comme les salles de revues de presse, les études de télévision et espaces virtuels à travers d’internet, comme peuvent être Twitter, Facebook, Google, etc.

Les offres artistiques sont dans la ligne des appropriations, interférences ou infiltrations. A travers elles se réalisent des micro-actions et actions de plus grande envergures pour être diffusées et réussir à être visibles dans l’économie de l’immatériel. Pour cela, de manière graduelle s’intègrent les projets de cette exposition à la plateforme virtuelle, et initie ce processus en même temps que l’exposition. Les artistes pourront faire le suivi de chaque projet moyennant les réseaux sociaux.

Ce qui est intéressant c’est qu’il y aura une base de données avec registre des interventions apparues dans les medias qui s’amplifiera via les réseaux, en étant alimentés et réorganisés de forma permanente.

Entre les interventions présentées il y aura celles des artistes Natasha Rosling, Carlo Steiner, Didier Courbot, Doró García, Juan Bautista Bayle et Jimpunk.

Didier Courtbot est un artiste français qui travaille avec une large gamme de media, il réalise des vidéos, des photographies et sculptures. Son rayon d’action artistique se situe dans l’espace urbain et le milieu ambiant. Ses installations sur des espaces ouverts et salles d’expositions attirent l’attention pour leur délicate et agréable image visuelle.

Jimpuk est un artiste qui travaille avec les ordinateurs et spécialement sur le monde complexe des programmes pour ordinateurs. Son travail garde une foule infinie de détails en se dédiant totalement à l’appropriation et à l’utilisation de commandos en JavaScript pour arriver a ce que le spectateur obtienne de la navigation bien moins de ce qu’il espère et que cela se complique, parce pour différentes raisons il n’a plus le contrôle, comme par exemple les fenêtres qui sont programmées pour être propulsées que le lien corresponde ou non, parce qu’en touchant n’importe quel endroit cela nous mène au même endroit sans aller nulle part, comme dans un merveilleux labyrinthe virtuel.

Même si l’exposition est un peu hermétique pour les initiés, cela mérite le détour de connaitre l’utilisation des nouvelles technologies faite par les artistes  et comment des espaces virtuels se construisent pour s’infiltrer dans l’art des médias.

Pour plus d’informations : http://espacevirtuel.jeudepaume.org/side-effects-957/

Nancy Guzman