Funny Girls (#1-2)

Publié le 08 novembre 2011 par Shoone


2 Broke Girls: 1.05 And the '90s Horse Party


Un épisode efficace et bien construit. Si ce n’est les quelques réflexions graveleuses de Oleg et les interventions exagérées de Earl, tous les gags et éléments introduits s’inscrivaient bien dans une intrigue qui a mené à une sympathique soirée spécial 90’s. Han a plutôt bien trouvé sa place dans le récit et son obsession à suivre la mode américaine a enfin fourni quelques bons gags. Mais c’est le duo de Max et Caroline qui a mené le tout à la baguette. Leurs échanges dynamiques et chargés de pop-culture sont toujours un plaisir et il était appréciable de voir enfin Caroline trouver de quoi répondre aux sarcasmes de Max. Peu à peu, l’amitié des deux personnages se solidifie et on sent bien naître une affection de l’une pour l’autre avec la volonté de rendre service. De ce fait, on voit donc Caroline tenter de payer les factures de Max d’une part et Max accepter de venger Caroline de son ex d’autre part.

2 Broke Girls: 1.06 And the Disappearing Bed


La dynamique comique entre Max et Caroline était à nouveau déséquilibrée. C’est une fois de plus Max qui s’est accaparée toutes les bonnes répliques pendant que Caroline s’est limité à en être la cible. Qu’importe, les dialogues étaient aux petits oignons et pour l’instant je me lasse pas des sarcasmes et références pop-culture de Max. D’autre part, si dans les répliques comiques, Max a clairement le dessus sur Caroline, celle-ci n’en a pour autant pas été humiliée tout le long de l’épisode. Elle s’est même illustrée grâce à ses talents commerciaux lors d’une excellente scène où elle a vendu les CD pourris de ce bon vieux Earl. A côté, Max n’a pas été aussi efficace lorsqu’il s’est agit de faire la pub du business de cupcakes. Mais ce n’était pas plus mal. Ça insiste sur les failles du personnage et ne la rend que plus attachante. C’était sinon un plaisir de revoir Brangelina et leur dingue de mère qui apportait pas mal en agréable folie douce à l’épisode. Dommage par contre que Han n’ait pas été de la partie. On se serait enfin bien passé de ce Johnny, pas franchement drôle et qui amène avec lui une intrigue amoureuse douteuse pour Max. Pourvu que ça n’aille pas plus loin mais le risque est malheureusement grand tout de même.

2 Broke Girls: 1.07 And the Pretty Problem

Un épisode résolument joyeux, parfois un peu lourd, parfois ennuyeux mais relativement sympathique. J’ai quand même craint le pire quand le barman, béguin de Max a refait surface. Heureusement, son passage était plus qu’anecdotique et ce cher Oleg, que je trouve étonnamment de plus en plus drôle, a relevé le niveau comique par ses interventions. L’intrigue principale de l’épisode se concentrait sur la petite prise d’ampleur du business de cupcakes de Max et Caroline. Celles-ci tentent de rendre les gâteaux plus beaux, apprenant qu’ils se vendraient mieux ainsi. Le gag sur la formation avec le duo de pouffes pâtissière mis à part, l’histoire tenait la route, portée comme d’habitude par une excellente dynamique entre les actrices et une entraide et un soutien entre leurs personnages qui continue de rendre leur amitié crédible. La petite morale sur la beauté en supplément aurait pu sinon être assez dur à avaler mais finalement, elle a bien fonctionné, la série ne faisant pas dans les bons sentiments et toujours dans l’humour avec une jolie blague notamment sur les cupcakes « insultants ».


New Girl: 1.04 Naked

Après avoir accidentellement vu Nick nu, Jess tente par tous les moyens de décomplexer la situation. Ça n’avait rien de franchement élaboré… et pourtant ça a très bien fonctionné. Il faut dire que le personnage de Jess est si éhonté, décalé et immature à la fois que ça rendait le tout assez drôle. On n’était pas non plus dans une situation de conflit avec Nick, il s’agissait de faire toujours dans la légèreté et donc même humilié, le jeune homme gardait une certaine tendresse pour cette folle de Jess, ce qui était appréciable. La force de l’histoire c’était aussi la bonne dynamique de Deschannel et Jake Johnson. Le bémol par contre reste le passage de Lake Bell qui n’avait rien de spécialement drôle. Le plus de l’intrigue sinon, c’était de ne pas laisser à part les autres garçons, grâce à des interventions de Schmidt, révélant son étrange obsession pour la taille du pénis de Nick. Au passage, je dois dire que je trouve Schmidt de plus en plus fun. Son arrogance en décalage avec sa sensibilité devient un bon comique de caractère et j’aime assez l’énergie que Max Greenfield insuffle au personnage. Enfin, Winston n’était pas particulièrement marrant cette fois mais il a permis quelques répliques référencées sympas avec son histoire d’années de culture américaine à rattraper pour un entretien d’embauche.