Et j'ai peur

Par Katinka

Dans le demi-jour

de ce matin d’automne,

ton absence se perd dans mon absolu.

Le temps soudain s’arrête

immobile visage au vent

je capte le frissonnement de ma solitude

et j’ai peur.

Parmi ces mots épars,

je mesure

à quel point le temps s’effrite.

Et j’ai peur.

En dérive entre ombre et lumière

je distingue au loin ce chemin de mes nulle part,

et je griffonne la mélodie de mes pensées.