Week-end pénible mentalement. Franchement, franchement foireux entre les deux oreilles.
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Bientôt 19 ans que l'amoureuse et moi sommes une équipe.
Le 21 décembre prochain.
Facile à trouver en un seul voyage et généralement plus précis et moins aventureux "qu'une belle lampe"
Pour l'amoureuse, avec le temps, il devient de plus en plus difficile de trouver le cadeau idéal qui la surprendra. Premièrement elle travaille à la banque. Elle a donc sous les yeux toutes les transactions que je pourrais vouloir lui cacher. De plus, comme elle gagne 100 000 fois mon salaire, mes cadeaux sont toujours disons...ne font pas nécéssairement le poids. C'est l'idée qui compte. J'étais tout content de lui avoir trouvé une idée justement, qui lui plairait assurément: des billets pour le nouveau spectacle de Louis-Josée Houde. Le 11-11-11 à 11h11, LJH envoyait à quelques élus un vidéo qui nous disais que nous étions quelques privilégiés à pouvoir acheter avant les autres des billets pour sa prochaine tournée.
Connerie.
J'ai éventé un cadeau que je n'ai au bout du compte, acheté que pour elle et moi et qui ne m'a coûté que 100$ toutes taxes dans le cul.
Je dois donc lui trouver une autre idée pour Noël. Elle peut tout se payer, c'est très très dur. J'étais donc marabout.
On avait de plus écouté un film, pas mauvais du tout, assurément un meilleur livre, mais quand même assez déprimant.
J'étais donc dans ses moches dispositions mentales quand j'ai quitté pour 273 kilomètres en solo vers Québec où j'y fêterais un ami en surprise, samedi en soirée, pour ses 40 printemps. Les trois autres restant derrière puisque Monkee avait un match de hockey, que le jubilé était davantage un pote à moi et que le papa de la belle passait par chez nous dans le 450 avec sa nouvelle voiture samedi et dimanche.
Je me magasinais de nouvelles idées dans la tête pour la belle à l'aller, sans réèllement réfléchir à mon pote en soirée.
Un seul bémol, lors du souper pour le pote, ce dernier a cru que je voulais faire un petit laïus en son honneur et honnêtement, je n'y avais pas du tout songé. J'ai de moins en moins envie de "public". Pas que cet ami ne m'inspire pas, au contraire, je fêtais un frère, mais tabwère.
La talent d'improvisateur du Jones était à zéro (et moins). Patate. Prout. Rarement me suis-je senti plus misérable. J'en aurais braillé. On a surpris mon regard vidé de son intelligence qui fixait le dessert. Mon merveilleux costume de perdant shinait dans l'obscurité. Mais voilà, y avait pas d'obscurité, je mourais sous la lumière. Dans le follow-spot.
D'autant plus que dès le lendemain, j'avais de belles anectodes qui me sont poussés dans la tête, tout ce qu'il y a de plus à propos, et qui auraient fait crouler la salle de rire si j'avais été un brin allumé mais voilà. C'était le foireux Jones qui était en service ce soir-là. Plat et éteint.
Son doux visage m'a quand même longtemps accompagné pendant le trajet de retour. Ça contrebalançait mon cafard et mon manque de sommeil. Ma mocheté mentale.
J'écoutais New Order en voiture. Et c'est fou ce que certaines chansons trouvaient écho chez moi.
C'est là que j'ai compris que ce qui me tracassait peut-être.
Je souhaitais un nouvel ordre des choses.
Voilà peut-être un lien entre moi et les indignés.
Ça et ma barbe...
Whatever.
J'ai pas 40 ans encore, je ne suis donc pas au premier jour du reste de ma vie.