Tout le monde n’étant pas le peuple, non, mais un petit milieu, un microcosme, de celui dont le clown, Coluche, qualifiait d’autorisés.
- Qu’est-ce que tu vas faire aujourd’hui ?
- Je sais pas, je vais peut-être m’autoriser un "truc".
En l’occurrence, ici, le "truc" c’était de se taire. Ne rien dire, ne rien laisser filtrer sur un homme, et pourquoi ? Parce que, voyez-vous, quand on "écrase" Nicolas Sarkozy dans les sondages, et que, de surcroît, la gauche, ou supposée telle, à chaque présidentielle, se prend des roustes, trois de suite dont une humiliation (cf : 21 avril 2002), on fait silence.
Peu importait l’homme, au fond, seule la victoire serait belle. D’autant quand c’est encore plus grand qu’une victoire, puisque, tout portait à croire, que c’est un triomphe qui se dessinait ! Et il faut bien ça, un triomphe, pour effacer dix-sept ans de disette.
Jouir de pouvoir enfin lui rabattre le caquet à cette droite sarkozyste (...)
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