Madame Irma

Publié le 20 novembre 2011 par Olivier Walmacq

Genre: comédie
Année: 2006
Durée: 1h35

L'histoire: Dirigeant de la filiale d'une société américaine, Francis, 40 ans, apprend qu'il est licencié. Chômeur, Francis se découvre un don inédit: la voyance.

La critique d'Alice In Oliver:

En vérité, depuis leur séparation, les Inconnus ont du mal à rebondir et à trouver une véritable place au cinéma.
Si Bernard Campan a réussi à s'éloigner un peu de sa bande, via quelques films dramatiques, l'acteur est devenu assez discret ces derniers temps.
Quant aux deux autres, Didier Bourdon et Pascal Légitimus, ils traînent leurs guêtres soit dans des comédies très dispensables (pour être gentil...), soit dans des téléfilms de seconde zone.

Indéniablement, Madame Irma, réalisée en 2006, appartient à la première catégorie. Didier Bourdon est à la fois devant et derrière la caméra.
Pour cette comédie, l'acteur/réalisateur puise ses inspirations dans Madame Doubtfire et Tootsie. C'est peu ou prou la même histoire, à savoir celle de Francis, un homme ambitieux viré de sa boîte du jour au lendemain. 

Au chômage, Francis essaie de cacher sa situation à sa famille. C'est alors qu'il croit tenir une idée de génie: il décide de se reconvertir dans la voyance.
Il consulte alors les sites internet et les forums en ligne. Il se déguise alors en femme et apprend les différentes subtilités du métier.
Pour Didier Bourdon, c'est une façon comme une autre de dénoncer les diverses contrefaçons de cette profession d'arnaqueurs.

Attention aux marabouts et autres voyantes extralucides, semble nous dire Didier Bourdon. Lui aussi n'a aucun don pour la voyance mais finit par se faire un nom dans la profession. Certes, le sujet de Madame Irma est intéressant et aurait pu donner lieu à une comédie cynique et grinçante.
Malheureusement, le film est noyé par son propre personnage, trop gentillet et trop pataud pour réellement convaincre.

Au final, le héros incarné par Didier Bourdon est peu passionnant. Encore une fois, l'acteur interprète un looser patenté, qui ne parvient jamais à assumer sa double vie. C'est du déjà vu ! D'autant plus que le scénario accumule tous les poncifs du genre, sans compter des gags paresseux et des acteurs secondaires qui cabotinent. Mention spéciale à Pascal Légitimus. Même pas le charme d'un bon vieux nanar !
Que dire de plus ?

Note: 01.5/20
Note naveteuse: 16/20


MADAME IRMA : Mardi dès 20H35 sur NRJ12 (07/06/11)