Rollerball (2002)

Publié le 26 novembre 2011 par Olivier Walmacq

l'histoire: Dans un futur proche, un nouveau sport extrême, le Rollerball, fait un tabac d'audience. Quand l'un des joueurs découvre la supercherie faites par les producteurs, il décide de se rebeller...

La critique d'Alice In Oliver:

Ce n'est plus une surprise pour personne: cela fait maintenant des années que Hollywood et ses producteurs sont à la mode du remake.
Il était donc logique que Rollerball, réalisé par Norman Jewison en 1975, passe également à la trappe.
Toutefois, avec cette nouvelle version, tous les espoirs sont permis puisque c'est un certain John McTiernan, réalisateur entre autre de Predator et de Piège de Cristal, qui s'attelle à la tâche.

Pourtant, certaines craintes paraissent légitimes. Premièrement, le choix des acteurs n'est guère pertinent. Par exemple, pourquoi avoir choisi Kris Klein dans le rôle principal ? Même remarque pour le reste du casting, que ce soit Jean Réno, LL Cool J et rebecca Romijn-Stamos.
Parmi les nouvelles versions made in Hollywood, Rollerball de John McTiernan, peut se targuer de figurer parmi les pires remakes réalisés.

En quelques mots: une vraie catastrophe ! Sincèrement, pendant tout le film, je me susi même demandé si ce n'était pas une parodie du chef d'oeuvre de Norman Jewison... Et bien, non !
Certes, d'une certaine façon, ce remake apparaît comme une mauvaise blague. Mais si c'est bien une blague, elle est de fort mauvais goût.

A tel point qu'on a l'impression de regarder un remake réalisé par un tâcheron. Pourtant, on retrouve les thématiques du film original, à savoir un sport ultra-violent, symbole même d'une société à la dérive.
L'intérêt d'une telle production repose évidemment sur les parties de rollerball. Malheureusement, c'est bien sur ce dernier point que le film se révèle grossier, prétentieux et totalement foireux.

Quant au scénario, il fait partie des abonnés absents: Rollerball est un blockbuster brouillon, aux personnages grotesques et incarnés par des acteurs monolithiques et totalement inexpressifs.
A partir de là, inutile de comparer les deux versions: ce serait franchement insultant pour le film de Jewison.
Avec Rollerball, John McTiernan signe son plus mauvais film. Certes, tout le monde peut faire des erreurs, mais un tel remake est impardonnable, surtout de la part d'un tel réalisateur.

Note: pas envie de noter ce remake