Là j'avais envie de refaire la recette aux pruneaux, savoir si le far était meilleur que celui du commerce et aussi utiliser mes pruneaux d'Agen. Verdict! Moins sucré et moins bourratif... attention toutefois à le cuire à point.
Nous allions avec mes grands-parents paternels, eux vivant dans le Lot-et-Garonne, directement aux calibrages, triages et à la sortie des claies. Et ma grand-mère choisissait des pruneaux de l'année d'avant. Sachant surtout que les producteurs vendaient les pruneaux des années précédentes pour les grands distributeurs qui eux les humidifiaient et rajoutaient pour certains du sucre.
Oui oui ce n'est pas forcément évident pour les novices mais ceux que j'aime sont les tous secs, presque tous blancs et au fort taux de sucre caramélisé. Je ne peux presque plus consommés que ceux là et je boude les trop mous, limite poisseux qui peuvent moisir très vite.
Je fais gonfler mes pruneaux secs dans un thé rouge chaud, le faux, le rooibos. Peu d'infusion rajoutée au fur et à mesure et je laisse 1 journée. Le plus souvent je bois le jus, mais c'est selon le temps de conservation des pruneaux: à plus de deux ans de conservation, l'eau passe aux plantes.
3 oeufs entiers
125g de farine de froment tamisée
6 dl de lait
80g de sucre
1 cuillérée à soupe de miel (si possible de sarrasin)
1 gousse de vanille
20 pruneaux
Préchauffez le four à 150°C.
Battez les œufs au fouet en rajoutant le sucre, le miel. Puis la farine et le lait froid. Coulez le mélange dans un "sabot breton" ou au pire dans un moule à manquer graissé et fariné. Farinez les pruneaux (sans avoir retiré les noyaux) et mettez-les en surface.
Enfournez entre 55 minutes et 1 heure... ou plus: la pointe du couteau doit revenir entièrement sèche (sauf pruneau) du centre du gâteau.