Le Blob-Danger Planétaire

Publié le 30 novembre 2011 par Olivier Walmacq

genre: science fiction
Année: 1958
durée: 1h25

l'histoire: Un couple assiste à l'explosion de ce qu'ils prennent pour une météore. Ils aperçoivent alors un homme à la main couverte d'une substance visqueuse. La substance inconnue évolue et absorbe le pauvre bougre.

la critique d'Alice In Oliver:

En vérité, Le Blob-Danger Planétaire, réalisé par Irvin S. Yeaworth Junior en 1958, est connu sous plusieurs titres.
Parfois, il est possible de trouver cette série B sous les noms de The Blob ou encore Danger Planétaire.
Finalement, c'est le Blob-Danger Planétaire, donc, l'ensemble des deux titres qui sera retenu pour l'intitulé en français.
Mais on peut également trouver cette bisserie sous le nom de Blob, Terreur sans nom.
Certes, cette première version reste un petit nanar mais il remportera un succès surprise, soit plus de 4 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis.
La folie du Blob s'empare des américains, friands de genre de créature sortie de nulle part. Les producteurs profiteront de la réputation du film pour sortir une sorte de séquelle dans les années 70, Attention au Blob ! (Beware ! The Blob) et un remake en 1988, Le Blob, réalisé par Chuck Russell.

Le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Un couple aperçoit une étrange lumière dans le ciel, suivie d'une explosion dans la forêt. Tout laisse supposer au crash d'un météore.
Sur la route, nos deux héros aperçoivent un vieil homme, dont la main est recouverte d'une étrange substance visqueuse.

Cette substance, c'est évidemment le blob. La créature finit par avaler progressivement sa victime et grossit de façon exponentielle après avoir ingurgité une nouvelle proie humaine.
Très vite, le monstre atteint une taille démesurée et constitue une menace pour une petite communauté américaine.

Désormais, il faut à tout prix stopper la créature, particulièrement gloutonne. Malheureusement, la police reste impuissante.
Le monstre est insensible aux balles et ne semble pas inquièter par l'électricité. Pas de panique ! Steve McQueen intervient et trouve le point faible du blob: le froid. Pour l'éliminer, il suffit juste d'arroser copieusement la créature gélatineuse à coup d'extincteur.

Dialogues idiots, personnages totalement inintéressants, effets spéciaux ridicules (même pour l'époque), le charme nanardeux du Blob-Danger Planétaire repose essentiellement sur sa créature visqueuse.
D'ailleurs, le monstre de service traîne lamentablement son museau (façon de parler...), et ressemble davantage à une boule de chewing-gum rouge fluo. Bref, le ridicule ne tue pas, d'autant plus que cette série B a subi le poids des années.
Certains détracteurs y voient une métaphore sur la menace communiste. Personnellement, je le considère surtout comme un gros nanar sympathique.

Note: 06/20 (et c'est vraiment sympa !)
Note nanardeuse: 15/20


The Blob 1958 (The Beginning)