Les deux fondateurs de CD Projekt.
La mauvaise nouvelle, c’est que The Witcher 2 a été piraté pour un rapport de 5 : 1. Concrètement, cela signifie que pour chaque jeu acheté légalement, cinq pirates profitent également des nouvelles aventures de Geralt de Rives. Et il s’agit là d’une estimation basse. Pourtant, Marcin considère ces chiffres comme bons et continue de proposer une autre alternative aux surcouches de protection. Selon lui, les utilisateurs seront d’autant plus incités à acheter le jeu que les contenus additionnels de la version collector sont de qualité par exemple : OST, guide complet, artbook, il est vrai que The Witcher 2 a bénéficié d’un soin tout particulier pour cette édition spéciale (un peu comme Dark Souls d’ailleurs, un RPG console d’un autre éditeur). Plutôt modeste, M. Iwinski aurait également pu évoquer le suivi de qualité et la mise à disposition gratuite et régulière de nouvelles quêtes ou missions secondaires pour le jeu.
Il explique également qu’à ses débuts, CD Projekt implémentait toutes sortes de protection dans ses jeux, mais les développeurs en sont arrivés aux conclusions suivantes : un bon DRM doit être indolore pour le joueur et protéger le jeu. Or les protections « light » sont « craqués en un rien de temps mais ne pénalisent pas l’utilisateur final » et les « lourds » surprotègent le jeu. « Ils deviennent alors dur à craquer mais ils interfèrent avec le système d’exploitation, le jeu tourne beaucoup moins bien et – pour certains joueurs légitimes – il ne marchera pas du tout. Aucune de ces solutions ne fonctionne vraiment, alors pourquoi ne pas toutes les abandonner ? »