Des estimations non-officielles donnent les rivaux islamistes des Frères, les salafistes, en deuxième position du scrutin, derrière les libéraux, illustrant la percée des islamistes dans les pays secoués par le "printemps arabe". Les rivaux des Frères musulmans les accusent d'avoir fait des dons de médicaments et de nourriture pour influencer les électeurs et d'avoir enfreint les règles électorales en exerçant des pressions à l'extérieur des bureaux de vote.
Les Frères musulmans ont rejeté ces accusations: "Nous appelons tout le monde, et tous ceux qui s'associent aux règles de la démocratie, à respecter la volonté du peuple et accepter leur choix", a déclaré la confrérie dans un communiqué après la première phase du marathon électoral, où la participation s'est élevée à 62% des inscrits, du jamais vu dans le pays.
Résultat final le 10 janvier. La répartition des sièges à la chambre basse du Parlement ne sera connue qu'à l'issue du marathon électoral le 10 janvier. La première phase, lundi et mardi, concernait 17 des 50 millions d'électeurs inscrits dans neuf gouvernorats, dont Le Caire, les villes d'Alexandrie, Port-Saïd et Damiette dans le nord du pays, ainsi qu'Assiout et Louxor dans le Sud. Au total, 498 sièges sont en lice, dont les deux tiers sont alloués à la proportionnelle sur la base de listes présentées par les partis, le dernier tiers revenant à des candidatures individuelles.
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