Les LYONNAIS Du lourd français....

Par Michcine

De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises.
Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix. Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.


Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires". En prenant soin de Janou, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité. A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire... Pourtant retiré des camions ne veut pas dire "eau dormante"...et retraite tranquille. il replonge à plus de 60 ans pour aider un de ses potes..

Les Lyonnais à l'écran ce sont Momon, Edmond Vidal.

 

Réalisation Olivier Marshall qui fait référence au gang qui sévissait dans les années 70.... avec Gérard Lanvin excellent et rès crédible, Tchéky Karyo en commissaire tenace, un duo viril, buriné, mais à l'amitié inébranlable malgré tout , Daniel Duval, Olivier Rabourdin, Estelle Skornik, Valeria Cavalli, Francis Renaud . Un mot un seul Bon. Un très bn polar à la française!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gang_des_Lyonnais

 

Plus crépusculaire que véritablement nostalgique, le film brasse tout un pan du cinéma populaire français auquel Jean-Pierre Melville, Jacques Becker ou Henri Verneuil ont donné leurs lettres de noblesse. "
I.M. (article entier disponible dans Studio CinéLive n°32, page 38)

Ce polar possède la force tranquille du cinéma de papa au réalisme un brin magnifié par un connaisseur de la crème du crime. Ces Lyonnais sont des mauvais garçons de bonne compagnie. "
Caroline Vié (article entier disponible dans 20 Minutes du 30/11/2011)