Communiqué de Variae : halte à la sarkophobie !

Publié le 05 décembre 2011 par Variae

Cher lecteur, chère lectrice, l’heure est grave.

 

Le ventre de la bête immonde est plus fécond que jamais.

Par pure tactique politicienne, avec pour seul objectif l’affaiblissement du président français, les socialistes prennent le risque de ressusciter en France les vieux démons de la sarkophobie. « Bouclier fiscal », « bling bling », chambre d’hôtel à 37 000 euros : l’emploi de ces termes fait froid dans le dos. Il est honteux, par hargne partisane, de fragiliser notre acquis le plus précieux: la réconciliation, l’amitié franco-sarkozyste, à laquelle notre président a travaillé sans relâche dès son début de mandat, grâce à l’ouverture notamment.

C’est une constatation que chacun fait : certains socialistes plus raisonnables (Eric Besson, Jean-Marie Bockel) l’ont faite aussi. Il faut garder son sang-froid dans ces périodes difficiles, anxiogènes même parfois. La tentation de trouver le bouc émissaire à l’UMP est une grande constante de ces périodes et peut amener toutes les dérives. On entend ainsi, ces jours-ci, des responsables politiques qui se mettent à parler de bilan calamiteux et de 0 pointé à propos de notre ami le Président de la République, au moment où nous devons avec lui défendre l’héritage du sarkozysme !

Et que dire ces petits malins qui ont cru drôle, tels de vulgaires Patrick Besson singeant Eva Joly, de subtiliser le discours de notre Président à Toulon, et de le remplacer par une honteuse caricature dans laquelle il annonçait gaiment la soumission de la France à la régulation budgétaire d’instances eurocratiques ? Et claironnait, tel un mauvais clown, qu’il avait tout réussi depuis le début de son mandat ?

Il est grand temps que François Hollande trouve la fermeté de mettre un terme aux dérapages de ses amis. Un candidat à la présidentielle ne peut pas être l’otage complaisant d’une dérive stupide aux relents sarkophobes. Il est irresponsable, et même indécent, de jouer sur des formes de fidélité à la gauche qui appartiennent au passé. A contrario, c’est l’honneur du Président de la République de refuser d’entrer en campagne et de s’interdire toute attitude qui pourrait créer un fossé entre la France et lui-même, toute attitude qui pourrait libérer des forces enfouies aux tréfonds de 1981 et enclencher la mécanique infernale de la division.

Disons-le clairement : cet acharnement contre un homme et un parti (qui ont tant œuvré à la lutte contre l’immigration et les étrangers, contre l’assistanat, contre la paresse, contre le sectarisme, contre l’orthographe, contre la nucléarophobie de cette gauche qui veut nous renvoyer à l’âge de la bougie) relève du racisme, et de l’ostracisme. Cet acharnement nous renvoie, n’ayons pas peur des mots, aux heures les plus sombres de notre histoire.

Nous vous demandons de signer au burin sur votre écran d’ordinateur, de tablette, de smartphone, cet appel contre la sarkophobie et de le faire circuler (l’appel, pas l’écran) largement autour de vous. Vous pouvez également envoyer vos dons à la Fondation Variae pour l’Amitié avec Nicolas Sarkozy, nous ferons suivre.

Romain Pigenel

Avertissement le texte ci-dessus a honteusement pioché dans les déclarations du week-end, à peine retouchées, d’Alain Juppé, Xavier Bertrand, Roselyne Bachelot et François Fillon contre la germanophobie. Toute ressemblance avec leur prose n’a donc rien de fortuit et n’est nullement le fruit du hasard.