Merkozy: le théâtre guignol!

Publié le 06 décembre 2011 par Kalvin Whiteoak

Des mois, des années que les gouvernements allemand et français auraient dû prendre la mesure des dangers résultant de la crise financière créée de toutes pièces par les banques, anticiper les répercussions de cette dernière sur les économies dites réelles et prendre les mesures qui s’imposaient.

Au lieu de ça, de sommet en sommet et de déjeuner de travail en petit-déjeuner de complaisance, les deux ténors du blabla vide nous proposent un millefeuille de traités et d’accords internationaux supplémentaires à deux ou trois vitesses censés endiguer la vague, mais qui, à supposer qu’ils entrent un jour en vigueur, ce qui est très loin d’être fait, ne sauraient en aucun cas résoudre les problèmes existants de la crise de la dette.

Ce n’est pas dans trois ans qu’il conviendra de mettre en oeuvre de nouvelles dispositions, mais c’était il y a un an déjà.

C’est dire si la façon de voir de ces deux dirigeants est aussi inutile que néfaste. Tous deux creusent les trous, et se refusent à les boucher par de bonnes méthodes.

En plus, avec leur monomanie de la disette imposée, Merkozy pérorent jour après jour une situation que les marchés leur reprochent à grands coups de menaces de dégradation de notes de solvabilité.

Dans le couple, il y a le tank Merkel qui écrabouille le nain Sarko, lequel nain retourne sa veste (sans doute usée) de semaine en semaine.

Vivement que ce dernier soit chassé de son fauteuil pour que des solutions véritables qui ne pèsent pas que sur les peuples qui ne peuvent strictement rien à la situation (sauf à les avoir élus ..) puissent être mises en oeuvre.

De travailler plus pour gagner plus, Sarko a réussi le tour de force de plonger son pays dans un état qui nécessite la perte d’un triple A : quelle performance !