Voici donc l'heure des (règlements de?) comptes ! Merci à tous pour vos messages d'encouragement et vos listes... mais plus de 50 disques à écouter en une semaine, ce n'est pas humain... Heureusement, je connaissais déjà la plupart d'entre eux et si je n'en avais pas parlé sur ce blog, c'est parce que j'avais mes raisons : la musique ne m'avait pas vraiment emballé. Difficile de dire un mot sur chacun d'entre eux, on y serait encore demain. J'ai donc préféré n'en sélectionner seulement que 10. Histoire de ne se fâcher avec personne et de parler uniquement des trucs qui m'ont plu ;)
La plupart du temps, la jolie pop mélodique et orchestrée nous vient de Grande-Bretagne, influence Beatlesienne oblige. Gruff Rhys, le chanteur du groupe gallois Super Fury Animals, n'échappe pas à la règle en nous livrant un "Hotel Shampoo" frais, plaisant et souvent entêtant :
On pourrait faire le même reproche à Annie Clark alias St Vincent qu'à ses amis de Grizzly Bear, c'est-à-dire de manquer de spontanéité, de faire de la musique trop travaillée. Pourtant sur son dernier disque, elle parvient par moments à sortir de ce carcan et à proposer une musique plus limpide comme sur "Cruel".
"Soyons les plus beaux" nous conseillent les petits frenchies de François And The Atlas Mountains sur le brillant morceau d'ouverture de "E Volo Love". Mais leur pop chamarrée se montre rapidement trop timide et en retenue pour pouvoir suivre à la lettre cet ambitieux précepte.
Autres français, les Herman Düne, ont sorti eux aussi un grand single pop : "Tell Me Something I Don't Know" doté en sus d'un clip gentiment décalé. Malheureusement, le reste n'est pas à la hauteur.
Dans la catégorie des bons groupes prônant le revival du Slowcore (Galaxie 500, American Music Club, Red House Painters, Low, etc), il faudra rajouter The War On Drugs avec leur "Slave Ambient" :
Pour finir, je tenais quand même à dire un petit mot sur Girls, le groupe préféré de MAGIC! En effet, le magazine vient de les sacrer disque de l'année pour la deuxième fois en autant d'albums. Pour ma part, hormis quelques titres, comme ce sympathique "Honey Bunny", ces petits branleurs me laissent assez indifférent...