genre: dessin animé
année: 1971
durée: 1h15
l'histoire: Des pionniers décident de construire leur ville: Daisy Town est née. Mais la communauté attire les bandits. Arrive alors Lucky Luke. Nommé shérif, le cowboy va débarrasser la ville de la racaille.
la critique d'Alice In Oliver:
Lucky Luke-Daisy Town est la première adaptation cinématographique des aventures du célèbre cowboy qui tire plus vite que son ombre.
A noter que ce dessin animé fera l'obket d'une bande dessinée en 1983, puis, d'un film, réalisé et avec Terence Hill.
En vérité, le cowboy solitaire n'a guère été gâté par le cinéma, que ce soit les dessins animés ou les adaptations live, dérivés ou non.
J'ai cité le film de Terence Hill, mais récemment, James Huth s'est attaqué à une nouvelle version, franchement médiocre.
Pire encore, Eric et Ramzy séviront dans Les Dalton, une comédie consacrée aux prisonniers idiots, dans laquelle Lucky Luke effectue une apparition.
Et malheureusement, Lucky Luke-Daisy Town, réalisé par René Goscinny et Morris (l'auteur de la bande dessinée) en 1971, n'échappe pas à la règle.
Premièrement, pas de Rantanplan en vue. Pour certains fans de la bd, un Lucky Luke sans Rantanplan ne peut pas être un bon cru de la série.
Voilà une réflexion intéressante. L'air de rien, les facéties du cabot apportent un plus indéniable aux aventures du cowboy solitaire.
Une fois encore, Lucky Luke doit affronter les Dalton, qui ont élu domicile à Daisy Town et parviennent à chasser le héros de la ville.
Malheureusement, le dessin animé souffre d'une animation vieillotte, sans compter des dessins parfois un peu saccadés, voire brouillons.
Ensuite, les gags sont rares et le scénario ne parvient jamais à surprendre. Pire encore, le dernier quart d'heure proposera une lutte des plus inintéressantes entre Lucky Luke et les indiens.
Enfn, le doublage français n'est pas des plus pertinents.
C'est Marcel Bozzufi qui fait la voix de Lucky Luke et l'interprète apporte peu de charisme au lonesome cowboy.
Reste quelques voix connues du grand public, toujours agréables à entendre: Pierre Tchernia, Roger Carel, Jacques Balutin, Rosy Varte ou encore Gérard Rinaldi. Toutefois, la présence de ces interprètes ne sauvent pas Lucky Luke-Daisy Town d'un certain ennui. Un petit navet en fin de compte, à peine supérieur au film de Terence Hill.
Note: 05/20
Note naveteuse: 12.5/20