Crise de l'Euro : entre germanophobie et Commedia dell'arte ?

Par Capricorne
Dans la petite lucarne, tous les jours, responsables et irresponsables jouent leur partition; la cacophonie est assourdissante, tant les accords et désaccords se succèdent, d'un bout à l'autre du "vieux continent". Dans ce maelström quotidien, quelques pays européens se trouvent parfois sous les feux de la rampe. Il y a quelques jours, Allemagne et Italie ont suscité quelques critiques et controverses. Alors qu'un parlementaire français tentait de ressuciter Bismarck, pour dénoncer la politique conduite par la chancellerie allemande, une ministre italienne fondait en larmes face aux mesures d'austérité à annoncer ! Démagogie et marasme ne sont-elles pas les deux faces d'un Euro déprécié ? Le pragmatisme va-t-il enfin l'emporter, face aux discordes et défaitisme persistants, sur fond d'intérêts particuliers ? En la circonstance, voici une citation qui a du sens : "Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise."(Jean Monnet).