Wasquehal: Etat d'urgence, il faut mettre "la ville sous tutelle"

Publié le 13 décembre 2011 par Modemwasquehal

Citation:

" La réponse ne dépend pas des autres. Elle dépend de nous mêmes, citoyens français, peuple français, trimballés depuis des années d'illusions en illusions "

F. Bayrou

" La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq, ou six ans. (...) La démocratie n’est efficace que si elle existe partout en tout temps. Le citoyen est un homme qui ne laisse pas aux autres le soin de décider de son sort commun. Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens, agissant constamment en tant que tels. "
PMF

Hier au  conseil municipal nous avons été stupéfait par l'ampleur des nombreuses irrégularités et malversations avérés comises par l'ensemble de la majorité municipale relevés par la CRC.

Cliquer ICI pour avoir l'intégralité du rapport de la chambre régionale des comptes

" il faut faut dire qu'ils se sont royalement servis dans la caisse sans compter ".

Nous avons  même remarqué que des élus de base pouvaient avoir un véritable train de vie de sénateur.

Aujourd'hui,  notre ville est en proie à d'importantes difficultés financières et ce n'est pas due à la crise économique.

Par mesure précaution et en attendant les résultats des différentes enquêtes.

La ville de Wasquehal doit absolument être "mise sous tutelle" par le préfet du Nord.

La surveillance des finances des collectivités locales fait partie des missions de la préfecture. Cette dernière réalise régulièrement des études qui se basent sur l'endettement, les dépenses des communes, et est amenée à les classer dans plusieurs catégories selon ces résultats : rien à signaler, sous surveillance durant plusieurs années ou en réseau d'alerte, comme à Montreuil. Ce dispositif permet à la ville de bénéficier d'une médiation et d'une aide à la gestion de la part des services de la Trésorerie et de la préfecture. Exceptionnellement, la préfecture peut être amenée à formuler à l'Etat une demande de subvention exceptionnelle en cas de situation financière très grave, comme ce fut le cas à Sevran l'an passé. Si le déséquilibre est énorme et la dette impossible à rembourser, la ville est mise sous la tutelle du préfet, après avis de la chambre régionale des comptes. C'est alors le préfet et non plus le maire qui vote le budget.