La petite fille et le vautour du photographe Kevin Carter

Par Ladygalga @ladygalga
Surtout évitons d' interprêter trop vite les photos et les messages lancés
à la va vite. Moi même "méa culpa " j'ai critiqué cette photo pensant
que Kevin rongé de remord c'était suicidé après avoir abandonné
cette petite fille au vautour.
Sur facebook c'est tellement  facile de faire partager l' info, on lit, on clic,
et  les horreurs partent à l'autre bout de la planête en un battement de coeur.

Il suffit de lire ce que les gens pensent de lui dans les commentaires youtube.

(Pas de pitié c'est un sal..) mais ne soyons pas des moutons et allons

plus loin que les mots lorsqu'il s'agit de détruire une personne.

Cela l'a tué à 20ans en 1993, sa bibliographie est très instructive.
Je salue ce photographe qui n'en pouvait plus de se battre seul envers
et contre tous!!
 Sa photo est toujours d' actualité

Il a saisie l' instant de la mort qui rôde autour de cet enfant et de

nous la délivrer à l' état brut dans toute son horreur, mais il n'a pas

laissé cette petite fille sur le bord de la route bien évidemment.

Il en a dit bien plus long dans cette photo que beaucoup de discours

et de fausses associations qui ne reversent que 5% de leurs dons

aux malheureux en détresse.

Kevin je te rends  hommage ce soir.


Je vous invite à lire sa biographie très interessante et j'ai trouvé

ce résumé ci dessous en prélude à son histoiretiré

de l'encyclopédie libre et collaborative Wikipédia

À l'issue de son service militaire, Kevin Carter, déjà engagé contre l'arpartheid sud-africain, devient photographe sportif. En 1984 il intègre le Johannesburg star; sa détermination à dévoiler le vrai visage de l'apartheid sud-africain fait peser sur lui les menaces de prison, et même d'assassinat.

Il est membre, avec Ken Oosterbroek, Joao Silva et Greg Marinivich, d'un collectif de quatre photographes surnommé le Bang Bang Club par des journalistes sud-africains. Ils se fixent pour mission de recueillir des témoignages visuels des exactions commises en Afrique du Sud.

Certains de ses clichés feront le tour du monde, mais Carter, anéanti par l'assassinat de son ami reporter Ken Oosterbroek par les miliciens et souffrant de dépression suite aux scènes de guerre et d'atrocités dont il a été témoin, choisit de se donner la mort. Il se suicide dans sa voiture, dans le désert, le matin du 27 juillet 1994. Ce suicide sera par la suite attribué aux critiques causées par la remise du prix Pulitzer, ce que dément l'une de ses amies, qui précise qu'il avait déjà effectué plusieurs tentatives de suicide avant de prendre cette photo.

Il a longtemps été cru que la photo « la fillette et le vautour », pour laquelle Carter obtient le prix Pulitzer en 1994, représente une fillette, décédée plus tard de la famine sans que Kevin Carter n'intervienne. De nombreuses critiques ont ainsi laissé entendre que le charognard n'était pas le vautour mais le photographe, après la remise du prix Pulitzer.

Cependant, en 2011, un journaliste d' El Mundo révèle que la personne sur le cliché était un petit garçon, qui a survécu à la famine et qui n'est décédé que 14 ans plus tard, en 2007. Il affirme également que le photographe ne pouvait rien faire pour aider l'enfant, qui attendait à quelques mètres de sa famille faisant la queue pour obtenir une ration alimentaire distribuée par Médecins du Monde.