Bref, j'ai monté un meuble

Publié le 14 décembre 2011 par Didier Vincent

Ne me kitte pas

Une des rares interfaces entre le net et la télé, c'est Bref, justement parce que ça l'est, entre autres, bref. Le net se nourrit de Memes, à savoir d'items identifiables à accroche immédiate et durée de vie de l'ordre de celle de la mouche. Un Meme est dit old au bout de trois heures (pour les geeks), antique au bout d'une semaine pour les nerds avant d'affleurer en résurgence trois ans après sur Facebook. où il caracole fièrement de mur en mur (murmures). Le buzz, c'est des murmures. Donc, le Meme est daté, comme un yaourt sauf s'il est sanctuarisé et se trouve pérénnisé par moult recombinaisons, déclinaisons ou remix. A preuve, tous les pastiches DIY de Bref qui ruissellent sur la toile. Bref s'associe, d'un autre point vue aux podcasts qu'il professionnalise en en donnant un paradigme mainstream. de Hugo Tout Seul en passant par Monsieur Dream et Normal fait ses vidéos. Cest, on l'a dit, l'âge du célibat, du chômage et de l'ordi comme seull univers et chronosphère. On est ainsi passé de la société de consommation (Debard) à la société écrans. Bref, on n'est pas prêt de relire Proust et Joyce parce que la tentation du net avec cette effercescence de brièvetés qui forment le patchwork de nos journées virtuelles, nous transforme nous, sujet, en interface. Bref. J'ai monté un meuble. - Episode du 13/12