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Publié le 14 décembre 2011 par Oz

Une fois n’est pas coutume, je vais vous confier un vrai truc de professionnel de l’Internet pour savoir avant tout le monde ce qui « buzze » vraiment sur le Net. Ne me remerciez pas, c’est tout naturel. Grâce à cette astuce, vous allez enfin pouvoir briller en société, y compris si vous n’avez pas beaucoup d’amis sur Facebook, et très peu voire pas du tout de followers – l’équivalent d’amis – sur Twitter.

Mais avant d’aller plus loin, arrêtons-nous d’abord un instant sur ce symptôme, cette difficulté chronique à se faire des amis sur les réseaux sociaux. Vous en avez parlé à votre médecin ? Sachez en tout cas que je m’inscris en faux contre cette étude plus britannique que scientifique, publiée récemment, lue sur le site de 20 minutes (http://goo.gl/Xy9RX), selon laquelle la taille du cerveau serait proportionnelle au nombre de ses relations sur Facebook. N’en croyez rien. Non.

Je ne suis pas un spécialiste mais, selon moi, si vous n’avez pas d’amis sur Facebook, cela n’a rien à voir avec la taille de votre cerveau. C’est plus simplement que vous n’avez pas l’aptitude à inspirer spontanément un quelconque sentiment d’amitié. Ni sur les réseaux ni sans doute dans la vraie vie. Spirale infernale : pas d’amis sur Facebook pour remonter jusqu’à vous les rumeurs du réseau, résultat : vous avez l’air emprunté dans les soirées mondaines et branchées, et du coup les gens vous évitent, vous rejettent et refusent vos demandes en amitié. Et ainsi de suite…

Mais réjouissez-vous. C’est fi-ni ! Rendez-vous sur Wasalive.com. Des milliards de données, provenant de millions de sources, compilées, analysées, digérées et présentées de la manière la plus simple qui soit, sous forme de mots-clés. En cliquant sur chacun de ces mots, il est possible d’aller encore plus loin et d’obtenir « la ventilation des retombées par type de sources », la « chronologie des retombées », et la « ventilation des retombées par degré d’influence ». Vous allez devenir populaire, c’est moi qui vous le dit.

(article publié dans Le Monde daté du 1er novembre 2011)

Olivier Zilbertin