Quelle image ressort de ces sommets à répétition, de ces déclarations alarmistes, de ces chants de victoire qui se succèdent sans discontinuer? Une image positive. Pas si sûr.
Le Sarkozy que l'on voit à l'oeuvre se révèle brutal, pas très diplomate et plutôt mal élevé (faire attendre Papandréou, refuser de serrer la main de David Cameron), jamais en reste d'une contradiction (les eurobonds indispensables puis inutiles, le AAA capital, secondaire…), faible devant Angela Merkel, acceptant un renforcement des contrôles sur les budgets nationaux qui ne peut que hérisser les eurosceptiques, hâbleur (toutes ces proclamations définitives de victoire) et somme tout incompétent.
Brutal, faible, hâbleur, mal élevé, incompétent… Cela fait beaucoup pour un seul homme.