Lux Interior, par le Bestiaire à Pampilles

Publié le 16 décembre 2011 par Onarretetout

Ils surprennent dans la salle de l’Olympia. Le public, au début, hésite. Rire ? Ne pas rire ? Ne pas s’intéresser à cette première partie et continuer à parler en attendant le concert, le vrai, qui vient après ? Il faut reconnaître que la maladresse du premier musicien qui entre en scène, ses rires qui ressemblent à des gloussements entre gène et bêtise, l’allure de la bassiste en difficulté avec cordes et cordon et, finalement, l’air ahuri du troisième larron, qui prend la pose rock and roll, ont de quoi étonner. Mais ils gagnent les applaudissements de quelques uns puis de tous, arrachent à l’énergie l’attention du public qui ne s’y attendait pas. Clowns ils sont, tantôt dominés par leurs instruments, tantôt les maltraitant, musiciens sans nez rouge bien sûr, et qu’on a envie de revoir.