Mulberry Street

Publié le 20 décembre 2011 par Olivier Walmacq

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2006
durée: 1h20

l'histoire: A New York, au 51 Mulberry Street, plusieurs personnes, victimes de morsures de rats, sont atteintes d'un mystérieux virus qu'ils transmettent à leur tour. Réfugiées dans un immeuble de Mulberry Street, sept personnes tentent d'échapper à la contamination.

la critique d'Alice In Oliver:

Visiblement, Mulberry Street, réalisé par Jim Mickle en 2006, semble avoir séduit plusieurs festivals puisqu'il a été meilleur film indépendant à Toronto, à Amsterdam et au fant-asia Festival.
En vérité, Mulberry Street est un énième film de contamination. Un étrange virus, qui transforme les êtres humains en monstres sanguinaires, est inoculé par des rats.

Au niveau de la réalisation, Jim Mickle s'inspire énormément de 28 Jours plus tard, réalisé par Danny Boyle.
La seule différence, c'est que Mulberry Street se transforme rapidement en huis clos gore et horrifique. Produit avec peu de moyens, le film bénéficie d'effets spéciaux pas toujours convaincants.

Par exemple, les rats contaminés se sont pas du tout crédibles. Même chose pour la réalisation et la mise en scène, certaines séquences de carnage étant tout simplement illisibles. Certes, Mulberry Street a quelques qualités.
Indéniablement, Jim Mickle possède un potentiel mais a bien du mal à l'exploiter. Visiblement, le budget du film semble sérieusement limiter les capacités du cinéaste.

En l'état, difficile de comprendre les raisons d'un tel engouement envers ce film d'horreur, qui délivre toutefois la marchandise.
Les amateurs de séries B devraient logiquement apprécier ce cru sans prétention. Pour le reste, l'interprétation reste inégale.
Même chose pour le scénario, de facture classique.

Toutefois, ne soyons pas trop sévères. C'est vrai que Jim Mickle mérite quelques encouragements. Désormais, pour le cinéaste, il va falloir affiner sa réalisation, parfois très brouillonne.
Et le manque de budget n'excuse pas forcément toutes les maladresses de cette série B inégale.

Note: 10/20 (et ça mérite probablement moins)


Mulberry street - trailer